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Dr. Jettou a révélé que les centres de vaccination casablancais ont vacciné, à ce jour, plus de 20.000 personnes mais plus de 300 médecins ont refusé de le faire. Le délégué régional a évoqué le cas de décès d’une femme en pèlerinage sur les 35.000 vaccinés, expliquant que ce décès est dû à une bronchite et non au vaccin.
Lors de cette journée, Fouad Jettou s’est arrêté longuement sur l’expérience de l’hôpital Moulay Youssef concernant la prise en charge des cas de grippe A. Il a affirmé que cet hôpital a été la seule structure qui reçoit des malades atteints de grippe A, avec un personnel médical préparé à la hâte pour les recevoir. Jettou a expliqué que les premiers jours ont été stressants et angoissants du fait de la peur de la maladie et de la qualité des patients. Il a expliqué que ces patients de nationalités différentes, voyageaient beaucoup et étaient habitués à des cliniques privées. Ils sont très exigeants au niveau de leurs conditions d’accueil et de séjour. Il a, en outre, affirmé que le personnel médical n’est pas habitué à ce genre de patients et que cela a créé des difficultés de communication.
A en croire Fouad Jettou, ces premiers cas ont été traités sans aucun problème, puisque le virus a été moins virulent. Il faut attendre l’apparition de la maladie dans une école rurale dans la périphérie de Casablanca, pour que la phase pandémique se déclenche. Jettou a expliqué que dès ce moment, la vision des responsables allait changer. Ainsi, les prélèvements ne se feront plus systématiquement, le Tamiflu allait être autorisé à la vente dans les pharmacies et les hôpitaux de Casablanca commençaient à recevoir et hospitaliser les cas sérieux, sauf ceux qui présentaient des signes de gravité, que seul l’hôpital Moulay Youssef avait le droit de recevoir, en accueillant à ce jour 150.000 patients.
L’appel de Fouad Jettou à se faire vacciner sera conforté lors de ces journées, par la voix de Rachida Soulaymani, directrice du Centre national de pharmacovigilance, qui a affirmé que le vaccin contre le virus A représentait le même profil que celui administré contre la grippe saisonnière et qu’il n’y aucun problème de sécurité vis-à-vis de ce vaccin. Car, selon une étude menée par le Centre national de pharmacovigilance sur les effets indésirables des médicaments antiviraux et du vaccin de la grippe, sur 40.000 personnes vaccinées par Pandemrix, seules 139 ont souffert des effets indésirables post-vaccin (EIPV) et deux cas de l’EIPV graves. Les premiers EIPV observés ont été tous des réactions locales (engourdissement, douleurs, inflammation, etc.) et générales (fièvre, frissons, fatigue, etc.) attendues et similaires aux EIPV observés dans la majorité des pays qui ont déjà lancé la vaccination avec le même type de vaccin.
L’étude a conclu que le profil de tolérance du vaccin Pandemrix est semblable à celui observé lors des essais cliniques et que les effets indésirables constatés jusqu’à présent ne remettaient pas en cause l’équilibre bénéfice-risque du Pandemrix.
L’étude a aussi indiqué que les vaccins contre la grippe pandémique présentait un excellent profil d’innocuité analogue à celui des vaccins contre la grippe saisonnière, utilisés depuis plus de 60 ans.
Cette étude a été menée sur les 2000 premiers patients vaccinés au Pandemirx (professionnels de santé et personnel stratégique, femmes enceintes, enfants de 6 à 23 mois, personnes atteintes de pathologies chroniques). Ils ont été suivis sur une période de 6 mois, au niveau de 20 centres de vaccinations dans 20 provinces.