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Depuis, les cinq pays qui formaient et « formeraient » toujours l’UMA, l’Algérie, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie et le Maroc, après six sommets dans chaque Etat dont deux en Tunisie, l’avaient mise en veilleuse. Aujourd’hui, seuls deux pays, le Maroc et la Tunisie continuent de participer régulièrement au quote-part de son budget. C’est dire, tout l’intérêt des pays de la région pour « ce machin », histoire de reprendre à l’échelon maghrébin, la célèbre expression de De Gaule.
Cependant et au vu de l’évolution des choses au Maghreb, l’heure est à l’optimisme. Pour une fois et à l’occasion du 23ème l’anniversaire de la création de l’UMA, on a bien voulu se réunir. C’est de bon augure. Vendredi 17 février 2012, une réunion du comité de suivi précédant la réunion le lendemain des ministres des Affaires étrangères, eu lieu. On ne peut qu’y voir une réelle volonté de redynamisation de l’UMA dont les affaires étaient tombées en léthargie. C’est d’ailleurs l’espoir que caresse chacun des cinq peuples de la région formant l’Union.
Dans un message adressé aux chefs d'Etat des pays de l'Union maghrébine, à cette occasion, S.M le Roi a souligné son attachement constant à aller de l'avant, avec une volonté sincère d'asseoir un nouvel ordre maghrébin à partir d'un dialogue constructif et une concertation féconde.
L’UMA, a dit S.M le Roi, est un édifice qui repose sur la volonté d'intensifier les efforts pour assurer un développement inclusif et intégré, porteur de progrès, de prospérité et de stabilité accrus dans le cadre de l'unité, de la fraternité et du bon voisinage. Le Souverain a rappelé que les profondes mutations qu'a connues la région maghrébine et arabe, ainsi que les ambitions des peuples frères du Maghreb, qui aspirent à davantage de liberté, de démocratie, de dignité, de développement intégré, de progrès partagé et de justice sociale, sont autant de facteurs qui nous incitent à raffermir cette construction maghrébine, qui représente une perspective stratégique inéluctable.
Si au niveau des capitales maghrébines tout le monde adhère à ce discours, force est de constater aussi, que la tournée maghrébine du président tunisien, Moncef Marzouki, a été tout autant porteuse de ce même message. Il repart de sa tournée avec la promesse de tenir en Tunisie avant la fin de l’année un sommet de l’UMA. La réunion de vendredi et de samedi dans la capitale marocaine en était certainement un heureux préambule. Mais le plus dur reste tout de même à venir.