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Nul besoin de rappeler que la sécurité est un atout majeur dans tous les secteurs d’activité a fortiori le transport ferroviaire. Et pour cause, elle représente le taux de satisfaction le plus élevé (87%) de l’ensemble des critères de l’enquête de satisfaction. C’est d’ailleurs le premier critère de choix par rapport aux autres moyens de transport. Les chiffres sont là pour le prouver puisque le nombre de voyageurs ayant emprunté le train est passé de 21 millions en 2005 à 34 millions en 2011. Mais pour réussir ce challenge, d’énormes moyens sont déployés. 50% de l’ensemble des formations dispensées sont dédiées à la sécurité dont l’effectif couvre 60% par rapport à l’ensemble des collaborateurs. Une attention toute particulière est accordée aux installations techniques qui, à la pointe de la technologie, n’ont rien à envier à celles adoptées dans les pays occidentaux. Encore faut-il tenir compte des facteurs exogènes influant sur la sécurité ferroviaire. Il en est ainsi du non-respect des consignes de sécurité, des traversées anarchiques ou des jets de pierre.
Côté investissement, l’ONCF ne lésine pas sur les moyens. Un budget de 2 milliards de DH est destiné à améliorer la sécurité. Cette dernière nécessite obligatoirement la suppression des passages à niveau qui sont actuellement au nombre de 399. Toute une stratégie a été suivie durant plusieurs années pour une suppression graduelle et la construction en parallèle d’ouvrages de franchissement. Le programme de suppression de ces passages pour la période 2010-2015 prévoit la suppression de 118 unités pour un financement de 500 millions de DH.
Par ailleurs, le film-reportage de la simulation du déraillement d’un train entre Aïn Sebaa et Casa-Port a été diffusé devant la presse. C’est une opération à grande échelle ayant nécessité la mobilisation de plus de 600 personnes avec l’intervention de plusieurs services extérieurs. L’occasion pour mesurer le niveau de coordination et de réactivité des différents services d’intervention ONCF et des secours publics. La mise en œuvre des consignes de sécurité et des plans de secours ainsi que la façon de sensibiliser le public à ce genre d’événement ont été pris également en compte.
Le film était certes très ressemblant mais la réalité risque d’être plus tragique. D’où la nécessité de redoubler d’imagination.