-
La CAF revoit à la hausse la dotation du CHAN
-
Réunion de suivi des travaux d’aménagement du Grand stade de Tanger
-
Tan-Tan: Clôture du championnat international de pétanque
-
« The Times » : Le Marocain Hamza Igamane, "une star" en pleine ascension
-
Le 2e Championnat arabe professionnel de golf à El Jadida
Cette compétition qui se tiendra du 26 novembre au 10 décembre, consacrera le premier champion d’Afrique U23 et l’enverra se faire voir sur les bords de la Tamise, l’été prochain. Elle permettra en outre, au finaliste et au vainqueur de la petite finale de poinçonner directement leur billet pour Londres, alors que le vaincu du carré d’as, y aura une session de rattrapage en avril 2021, face à l’équipe classée quatrième des éliminatoires olympiques de la zone Asie. Cette forme de compétition est désormais adoptée telle que et ce, tous les quatre ans. Seul hic, il va falloir, pour la CAF, coordonner avec le CIO pour l’amalgamer avec des périodes de date FIFA, histoire de la valoriser un peu plus.
Ceci étant, et pour revenir au gazon « ici-bled », l’équipe du Maroc est pour ainsi dire, en ces temps très à propos, tête de liste du groupe A. Les Lionceaux ont élu domicile dans, une ville qui leur a jusqu’à présent bien réussi, Tanger. Ils conduisent en tant que pays organisateur mais pas en tant qu’équipe la plus huppée, un groupe composé du Nigeria, du Sénégal et de l’Algérie. Ce groupe est aussi relevé que son vis-à-vis de Marrakech et qui lui est composé de l’Egypte, la Côte d’Ivoire, le Gabon et l’Afrique du Sud. Deux places par groupe mènent au carré d’as, autant dire que le paradis n’est pas à portée de crampons et qu’il faudra fortement se bagarrer.
Ce samedi donc, nos Lionceaux joueront en match d’ouverture de ce premier tournoi du Championnat CAF U23, les coriaces Nigérians au stade de Tanger en phase de poule. Faut-il rappeler que la formation des Green Eagles, est championne du monde des cadets, en 2007 et qu’avec cet effectif gagnant, elle a participé aux Championnats du monde juniors deux ans plus tard en Egypte. Le Nigeria est médaillé d’or à Atlanta en 1996 et vice-champion olympique lors des derniers Jeux de Pékin (2008). C’est dire la qualité du client qu’auront à gérer nos Nationaux. La défaite est donc interdite pour nos Olympiques, qui seront toutefois renforcés pour la bonne cause de Mehdi Carcela, un atout non négligeable pour notre sélection comprenant déjà quelque quinze pros en dépit, date FIFA oblige, d’absences de marque. Allioui (Guimguamp) et les « Néerlandais » Labyad (PSV), El Hasnaoui (Graafchap) ou Kali (Ultrecht) qui auraient pu apporter plus de qualité à cette équipe, n’ont pas fait le déplacement. Mais on peut, du moins, pour ceux qui croient encore en lui, faire confiance à Pim Verbeek, qui est un brouilleur de cartes comme pas deux et qui sait souffler le chaud et le froid pour mener à bien ses affaires. Pim, malgré un parcours plus qu’honorable avec les Olympiques, n’a, pour la mission complexe dont il a été investi, ni réussi à préserver, ni prolonger l’état de grâce dont il bénéficiait lors de son arrivée. On lui reproche, entre autres, de délaisser des locaux de qualité au profit d’autres qui ne jouent pas. Mais là, la responsabilité reste partagée car souvent les clubs nationaux, saga Africa ou tout simplement difficulté en championnat à l’image de ceux d’Europe, n’ont pas voulu libérer leurs joueurs et le Néerlandais n’y trouvait rien à redire sans compter des éléments dits caractériels qu’il aurait eu à gérer. Espérons que tout cela n’affectera pas la bonne marche du Maroc. Dans l’autre rencontre du groupe qui s’ensuivra ce samedi au même endroit, on aura une belle empoignade entre l’Algérie et le Sénégal. Fennecs et Lionceaux de Teranga sont deux belles équipes. Pour ce qui est de nos voisins, les poulains d’Aït Joudi ont belle allure. On a pu en apprécier leur talent lors de leur préparation en début de mois ici même à Tanger. Quant à ceux d’Abdoulay Sarr, c’est une formation en devenir malgré sa préparation perturbée. Il faudra se méfier de ce football sénégalais et dont les catégories de jeunes sont en nette progression ces dernières années. Dimanche, à Marrakech, l’Egypte et la Côte d’Ivoire, les deux supers favoris du groupe B, affronteront respectivement deux outsiders, le Gabon et l’Afrique du Sud. Certainement que le second match sera plus disputé.
Bon spectacle ! Mais là, est une autre inconnue : l’engouement populaire sera-t-il au rendez-vous de ce premier Championnat U23 de l’histoire du continent?