La capitale spirituelle du Royaume abritera du 04 au 12 juin, la seizième édition du Festival des musiques sacrées placé cette année sous le thème «Voyage initiatique». «A travers ce Festival qui vise aussi bien le national que l’international, souligne son président, Mohamed Kabbaj, Fès a choisi la promotion par la culture afin de renforcer son image de capitale spirituelle du Royaume».
Pour une effervescence musicale dont le fil conducteur est la spiritualité, cet événement l’est à plusieurs égards, ce qui en a fait un rendez-vous des plus prestigieux sur la scène mondiale. Doté d’un budget de 13 millions de DH, le Festival ambitionne de jeter les ponts et de renforcer les liens entre les différentes cultures, fort de ses relents sacrés et de la qualité des participants.
Les scènes seront réparties sur les sites les plus célèbres de la ville tels Bab Al Makina, le Musée Batha, Dar Tazi et Dar Mokri. Ces sites renferment beaucoup d’histoire du fait qu’ils ont été témoins de plusieurs péripéties de la culture et de la civilisation marocaines. Dans ce sens, Fès se présente comme l’endroit le mieux indiqué pour célébrer les valeurs de la coexistence pacifique vu qu’elle a toujours été un carrefour traversé depuis longtemps par plusieurs courants culturels.
En ce qui concerne la programmation, on aura droit à des rythmes endiablés indiens et africains avec les grands tablaistes Vijay Ghate et Talvin Singh et les percussionnistes burundais. Le jazz sera au rendez-vous avec David Murray et Archie Shepp. Les Mouachahates et les chants soufis arabes seront interprétés par Sabah Fakhri, Sharham Nazeri et Dafer Youssef.
La danse spirituelle a également été introduite cette année et l’on assistera aux spectacles du ballet royal du Cambodge, à celui des enfants danseurs Gotipuas des temples indous de l’Orissa.
Le côté culturel sera aussi au rendez-vous avec l’organisation de conférences qui auront lieu au Musée Batha sous le thème « Voyage initiatique : du mystère à la révélation ».
En effet, du 05 au 09 juin des conférenciers de renommée internationale déclineront cette thématiques en cinq sous-thèmes : voyage intérieur, voyage dans les écritures, le pèlerinage, l’exil, voyage mystique.
La ville n’oublie pas non plus ses habitants et leur ouvrira grands les espaces de Bab Jloud, Ait Skatou et Dar Tazi où trois scènes seront aménagées. Le public fassi retrouvera ainsi, Najat Aaâtabou, Stati, Abidate R’ma et Jil Jilala. Les jeunes ne seront pas en reste et pourront retrouver des groupes de rap et d’autres jeunes artistes marocains.
Le Festival propose par ailleurs des activités pédagogiques entre le 07 et le 12, en proposant des spectacles et un carnaval pour enfants. Et comme il s’agit d’initiation et de découvertes, les organisateurs ont prévu trois circuits guidés les 12 et 13, pour faire connaissance avec les secrets de la Médina ; parallèlement, les murs du Musée Batha et de Dar Tazi, seront ornés par une exposition de calligraphie de Hassan Massoudy.
Pour une effervescence musicale dont le fil conducteur est la spiritualité, cet événement l’est à plusieurs égards, ce qui en a fait un rendez-vous des plus prestigieux sur la scène mondiale. Doté d’un budget de 13 millions de DH, le Festival ambitionne de jeter les ponts et de renforcer les liens entre les différentes cultures, fort de ses relents sacrés et de la qualité des participants.
Les scènes seront réparties sur les sites les plus célèbres de la ville tels Bab Al Makina, le Musée Batha, Dar Tazi et Dar Mokri. Ces sites renferment beaucoup d’histoire du fait qu’ils ont été témoins de plusieurs péripéties de la culture et de la civilisation marocaines. Dans ce sens, Fès se présente comme l’endroit le mieux indiqué pour célébrer les valeurs de la coexistence pacifique vu qu’elle a toujours été un carrefour traversé depuis longtemps par plusieurs courants culturels.
En ce qui concerne la programmation, on aura droit à des rythmes endiablés indiens et africains avec les grands tablaistes Vijay Ghate et Talvin Singh et les percussionnistes burundais. Le jazz sera au rendez-vous avec David Murray et Archie Shepp. Les Mouachahates et les chants soufis arabes seront interprétés par Sabah Fakhri, Sharham Nazeri et Dafer Youssef.
La danse spirituelle a également été introduite cette année et l’on assistera aux spectacles du ballet royal du Cambodge, à celui des enfants danseurs Gotipuas des temples indous de l’Orissa.
Le côté culturel sera aussi au rendez-vous avec l’organisation de conférences qui auront lieu au Musée Batha sous le thème « Voyage initiatique : du mystère à la révélation ».
En effet, du 05 au 09 juin des conférenciers de renommée internationale déclineront cette thématiques en cinq sous-thèmes : voyage intérieur, voyage dans les écritures, le pèlerinage, l’exil, voyage mystique.
La ville n’oublie pas non plus ses habitants et leur ouvrira grands les espaces de Bab Jloud, Ait Skatou et Dar Tazi où trois scènes seront aménagées. Le public fassi retrouvera ainsi, Najat Aaâtabou, Stati, Abidate R’ma et Jil Jilala. Les jeunes ne seront pas en reste et pourront retrouver des groupes de rap et d’autres jeunes artistes marocains.
Le Festival propose par ailleurs des activités pédagogiques entre le 07 et le 12, en proposant des spectacles et un carnaval pour enfants. Et comme il s’agit d’initiation et de découvertes, les organisateurs ont prévu trois circuits guidés les 12 et 13, pour faire connaissance avec les secrets de la Médina ; parallèlement, les murs du Musée Batha et de Dar Tazi, seront ornés par une exposition de calligraphie de Hassan Massoudy.
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