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Dans cette missive lue par Driss Belkhyat, président du CJD, lors d’une conférence de presse organisée le 3 mars à Casablanca, le Centre a annoncé 16 mesures axées sur l’entreprise et son contexte juridique et social. A savoir l’instauration d’un statut pour l’auto-entrepreneur, l’octroi d’un bonus à la création d’entreprise, la mise en œuvre de programmes spéciaux relatifs au travail des handicapés, la mise en place de fonds d’amorçage au profit des jeunes créateurs d’entreprise, l’instauration et le respect du quota «marché public» pour les PME et TPE, la proposition d’une TVA sociale et d’un label de performance globale économique, sociale et sociétale dans la gestion des affaires publiques, la lutte contre la corruption et la promulgation d’une loi pour protéger les personnes qui dénoncent cette pratique, le rapatriement de l’argent qui dort dans les banques étrangères, l’application et le suivi des décisions de la Cour des comptes.
Mais comment le CDJ compte-t-il concrétiser ses propositions ? «Je tiens à préciser que le CDJ n’est pas un mouvement de masse ni un syndicat. Notre organisme se présente comme une force de propositions et un lieu de réflexion », nous a affirmé M. Belkhyat.
Pour lui, la devise du Centre est de proposer et non pas d’imposer. «Notre mission est d’abord faire connaître nos idées et de les faire partager par les autres», a-t-il martelé. Le président du CJD a indiqué, par ailleurs, que ces idées novatrices sont l’aboutissement d’un travail collectif déjà réalisé au sein du Centre et qui ont donné leur fruit sur le terrain. «L’ensemble des mesures que nous proposons émanent d’une certaine expérimentation de solutions concrètes qui ont donné des réponses concrètes pour des jeunes en quête d’emploi», a-t-il souligné.
Pourtant, M. Belkhyat a estimé que ces mesures trouveront leur chemin vers l’application du fait que le CDJ fait partie de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM) et que plusieurs commissions de cette dernière sont constituées d’anciens membres du CDJ. «On reste confiants. L’expérience nous montre que plusieurs mesures impulsées par notre Centre ont été reprises par la confédération patronale ou par des ministères», a-t-il noté avant d’ajouter que le temps et l’environnement international, caractérisés par une crise économique forte, font pression sur le Maroc et qu’il est temps d’accélérer la vitesse des réformes entreprises par le Royaume pour donner espoir aux jeunes et conforter l’esprit d’entreprenariat chez eux.
Des propos qui croisent largement ceux présentés par la CGEM dans le cadre de la Vision 2020 qui comprend 50 mesures, 95 actions dont 20 mesures qui concernent la création d'emplois et la réduction du chômage.