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Pour les rédacteurs de ce rapport, une nouvelle dynamique, fondée sur des exigences de durabilité, de démocratie participative et de cohésion sociale, orientée vers la création de richesses et de l’emploi s’impose. Ils préconisent donc un nouveau modèle plus participatif, plus inclusif et adossé à une gouvernance responsable et au respect de la loi. Un modèle qui ambitionne de parvenir, dans un horizon de 10 ans, à doubler le PIB de ces régions, à y créer plus de 120.000 nouveaux emplois, à réduire d'au moins 50% le taux de chômage des jeunes et des femmes et à améliorer la connectivité des régions du Sud pour favoriser leur intégration dans le vaste bassin économique maritime allant de la côte nord du pays à celle de l’Afrique de l’Ouest et des Iles Canaries.
Mais peut-on proposer un nouveau modèle de développement alors que l’affaire du Sahara perdure à cause des positions belliqueuses des ennemis de notre intégrité territoriale ? Pour Nizar Baraka, président du CESE, les choses sont claires. « Aujourd’hui, le Maroc ne peut, en aucune manière, permettre que ses citoyens demeurent otages d’un processus onusien qui n’avance pas », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse organisée vendredi dernier à Rabat, avant d’ajouter : « Le Royaume considère qu’il est essentiel de dissocier le développement de ces régions de l’évolution du dossier au Sahara ».
A ce propos, Nizar Baraka, a précisé le CESE, propose un modèle de développement et non pas un plan de développement. Un prototype qui s’inscrit, dès le départ, dans le cadre de la régionalisation avancée considérée comme la porte d’entrée pour assurer une gouvernance responsable permettant aux populations locales de prendre en charge leur propre développement à travers les conseils régionaux élus au suffrage universel. «Ce que nous avons proposé peut évoluer selon les changements apportés au chantier de la régionalisation avancée en cours dans notre pays. Pour nous, l’essentiel est de procéder à un diagnostic réel et objectif, de définir les priorités et de proposer des projets réalisables », a-t-il déclaré.
Et qu’en est-il du financement de ce modèle? La mise en place de celui-ci nécessitera un budget décennal de 140 milliards de DH financé par des transferts de l’Etat estimés annuellement à 10 milliards de DH et des investissements publics et privés avoisinant les 5 milliards de DH par an, a indiqué le président du CESE. « L’Etat a beaucoup investi en terme d’infrastructures. Maintenant, il faut capitaliser sur ces investissements et pour y arriver, il est important de développer les zones industrielles, franches, logistiques… pour conforter cette dynamique économique et créer un environnement attractif pour les investissements privés.
Le pari de ce modèle est donc de passer de la logique des investissements non intégrés à celle d’une vision économique globale », a-t-il conclu.