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Il est à rappeler que cette année, 382.180 candidats ont pris part aux épreuves du baccalauréat organisées le 21 juin, soit une augmentation de 100.000 élèves par rapport à quatre ans auparavant. 158.628 d’entre eux ont réussi, ce qui est très significatif pour les responsables du département de tutelle « Ce qui signifie qu’on est en train de réaliser l’un des objectifs essentiels impartis, à savoir permettre à une génération déterminée d’accéder à l’université », déclarait Khchichene au Parlement après les résultats. Le taux de réussite lors de la première session a atteint 47%, toutes branches confondues, au lieu de 34% il y a deux ans. Les responsables se félicitent du fait que cette année, le nombre de jeunes qui ont réussi les concours d’accès aux écoles supérieures françaises a atteint 527 contre 330 l’année dernière. Il est certain qu’on est loin donc des années précédentes où sur 100 enfants scolarisés, seuls 13 décrochaient le bac et sur ces 13 rescapés, 10 redoublaient au moins une fois. Une situation d’autant plus affligeante qu’elle grève lourdement le budget général de l’Etat. Cependant, on est à s’interroger sur la qualité de cet enseignement et surtout sur ses débouchés. Suffit-il d’augmenter le nombre de reçus pour les voir plus tard dans la rue grossir les rangs des diplômés chômeurs ? Le problème de la corrélation entre l’enseignement et le marché de l’emploi se pose toujours avec acuité. Cependant, pour les responsables du département, on continue à soutenir que la nouvelle approche et les efforts consentis dans le cadre de la mise en œuvre de différents projets inscrits au programme d'urgence ont eu pour conséquence directe de relever le niveau des études. Nombre d’observateurs avertis contestent cet optimisme officiel. Ils soutiennent que la quantité n’a jamais signifié qualité. Ils estiment que les statistiques du ministère de l’Education nationale ne reflètent pas la réalité du terrain où les choses sont tout à fait différentes de l’image qu’on veut en donner. Pour preuve, les excellents résultats du bac dans le privé cette année ont démontré que l’école publique est en crise.