Organisée sous le patronage de SAR la Princesse Basma Bint Talal, ambassadrice de bonne volonté d'ONU-Femmes, cette manifestation culturelle se tient sous le thème "Notre histoire n'est complète que lorsque toutes nos histoires sont complétées".
Le film “Sous les figuiers”, de la cinéaste franco-tunisienne Arige Sehiri, a été projeté en ouverture de cette édition, dont le programme comprend une dizaine d’œuvres cinématographiques, entre documentaires, longs et courts métrages, réalisées par des femmes.
Ce long métrage de fiction de 92 minutes, tourné en plein été dans le nord-ouest défavorisé de la Tunisie, relate les confidences, petits secrets, amours naissants ou disputes entre ouvriers agricoles, en majorité des femmes, affairés à cueillir des figues. Le film a été présélectionné pour représenter la Tunisie aux Oscars en 2023 comme meilleur film étranger.
Sont également en lice, entre autres, les longs métrages “Ce que veut Walaa” de la Canadienne Christy Garland (Canada-Danemark), “Pas comme les autres” de l’Egypto-Suisse Nadia Fares, “Lullaby” de l’Espagnole Alauda Ruiz de Azúa et “Start Line” de la Japonaise Ayako Imamura, ainsi que les documentaire “Sous le citronnier” de la Palestinienne Noor Al-Aswad (Palestine-Qatar) et “The Missfits” de l’Américaine Ellie Wen.
“Dans un monde où les voix sont souvent étouffées par la cacophonie de récits plus bruyants, il est impératif que nous amplifiions la voix des femmes, en particulier celles des régions de conflit et d’adversité, où les histoires de femmes résonnent de douleur, de résilience et de force indicible”, a souligné la directrice artistique de cette manifestation, Ghada Saba.
“Le récit cinématographique est crucial dans cette entreprise. Le cinéma a le pouvoir inégalé de transcender les frontières, les cultures et les langues. Nous devons reconnaître, dans ce voyage à travers le prisme du cinéma féminin, que dans notre monde interconnecté, nous ne sommes pas de simples spectateurs, mais des participants actifs à l’expérience humaine collective”, a-t-elle écrit dans une note de présentation.
Bouillon de culture
L'Institut français de Tanger organise, le 24 avril à la Cour du Lycée Regnault, un spectacle vivant à la croisée des chemins entre le basket, la danse et la musique métaphore. "Que produit la rencontre du basket et de la danse contemporaine? Un joyeux et percutant mélange qui nous parle de notre rapport au collectif", indique l'Institut.
La chorégraphe franco-américaine Christina Towle réunit quatre danseurs-basketteurs-musiciens pour un match endiablé qui peut se jouer aussi bien dans un théâtre que dans un gymnase ou sur un terrain de sport en extérieur.
Sur une musique électro jouée en live par le DJ Sylvain Olliver, les interprètes traversent les états de tension, de complicité et d’élan que connaissent les sportifs. Dans un écho ludique à nos rapports sociaux, Bounce back agit comme une métaphore de nos relations humaines.
Projection
La projection en ligne du film "Velázquez, el poder y el arte" du réalisateur José Manuel Gómez Vidal aura lieu, du 17 au 31 mai, indique l'Institut Cervantès de Tanger.
Le visionnage et la participation se feront par le biais de la plateforme virtuelle du ciné-club du réseau des bibliothèques de l'Institut Cervantès.
Table ronde
L'Institut Cervantès de Tétouan organise, le 16 mai, une table ronde sous le thème "Histoires de vie: Tétouan, une ville de coexistence".
Cette rencontre, organisée à l'occasion de la Journée internationale du vivre-ensemble en paix, sera l'occasion pour les anciens habitants de la ville de Tétouan de partager leurs histoires, témoignages et souvenirs sur le vivre-ensemble en paix à Tétouan.