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Ce plan, initié par le groupe de 100 jeunes à l’origine du +Manifeste des 100 jeunes+ lancé plus tôt ce mois, et le militant associatif Ahmed Ghayet, propose la création d’un "service jeunesse et éducation citoyenne" permettant à tout jeune d’effectuer "un service au sein d’une ONG, d’une association, d’un organisme humanitaire ou d’un club sportif afin d’y acquérir un savoir-faire, une éthique, un esprit, une conscience citoyenne en y oeuvrant et se formant".
Ils estiment dans ce sens que l’INDH "pourrait ouvrir une ligne de crédit spéciale et donner aux structures s’engageant à intégrer ces jeunes volontaires les moyens financiers de leur action, il s’agirait en quelque sorte d’un contrat social".
Outre une sensibilisation au travail associatif, à l’engagement, au dépassement de soi, à l’accomplissement de tâches d’intérêt collectif, ce contrat "aurait pour objectif principal la reconstitution de notre cohésion sociale", poursuivent-ils.
Dans le cadre du "service jeunesse et éducation citoyenne", de nombreuses mesures concrètes et à impact direct sur la vie des jeunes seront élaborées, relève le groupe qui propose notamment la mise en place d’un programme de formation "Jeunes animateurs de quartiers".
Les 100 jeunes proposent également l’institution d’un quota dans l’attribution des permis de confiance, la mise en place d’un partenariat avec les sociétés de distribution de journaux afin que lors de l’installation de nouveaux kiosques, une place soit systématiquement accordée à l’embauche de jeunes, outre la mise à contribution de "l’informel" comme tremplin.
Parmi les propositions figurent aussi le recensement des jeunes cireurs et les jeunes gardiens de voiture ou encore une certaine catégorie de jeunes marchands ambulants, ayant une charge familiale en les dotont de badges et de tenues identiques ainsi que du matériel nécessaire, et le recensement au sein des municipalités des locaux inusités dans les quartiers pour les mettre à la disposition des associations de jeunes pour leurs activités de soutien scolaire et d’animation.
Le plan propose également la mise à disposition des locaux scolaires au profit des associations de jeunes, notamment lors des week-ends et des vacances scolaires et la création de "bourses" et d’une "Médaille de la ville" dans chaque commune, l’objectif étant la reconnaissance de jeunes s’illustrant dans un domaine précis.
Le groupe des jeunes indique, par ailleurs, que ce plan, qui est "une recette qu’il nous reviendra à tous d’enrichir, de compléter et de peaufiner", sera présenté au mois d’octobre au Conseil national des droits de l’Homme, à la Confédération générale des entreprises du Maroc, au Conseil économique, social et environnemental et aux présidents des deux Chambres du Parlement.