Au moins 10 combattants ont été tués jeudi dans les affrontements opposant les rebelles chiites houthis et les forces pro-gouvernementales qui tentent de reprendre la province stratégique de Taëz, dans le sud-ouest du Yémen, selon des sources militaires.
Huit rebelles et deux combattants loyalistes ont trouvé la mort dans les affrontements au sud de Rahida, la deuxième grande ville de la province, ont précisé les mêmes sources.
La coalition arabe, qui intervient depuis mars au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, a lancé mercredi soir une dizaine de raids aériens à Rahida et ses alentours, touchant des barrages et des sites militaires tenus par les rebelles, selon ces sources.
Plusieurs rebelles ont péri dans ces frappes, a-t-on ajouté de mêmes sources sans être en mesure de fournir un bilan précis.
Lundi, les forces pro-gouvernementales, appuyées par des unités de la coalition arabe, ont lancé une vaste offensive pour tenter de reconquérir la province, contrôlée en grande partie par les rebelles qui imposent un siège aux quelque 700.000 habitants de son chef-lieu, Taëz.
S'étendant jusqu'au détroit stratégique de Bab Al-Mandeb, qui commande l'entrée à la mer Rouge, la province de Taëz est considérée par des analystes comme "la clef pour la libération des autres provinces" du centre et du nord, dont la capitale Sanaa, qui sont aux mains des rebelles.
Sa reconquête aiderait aussi les forces loyalistes à mieux sécuriser les cinq provinces du sud, dont celles d'Aden, reprises cet été aux insurgés.
Le président Hadi est rentré cette semaine à Aden de son exil en Arabie Saoudite, pour superviser l'offensive de Taëz où ses partisans ont pu reprendre, selon des sources militaires loyalistes, la localité de Waziaa, au sud-ouest de la ville de Taëz.
Par ailleurs, l'Iran a appelé jeudi toutes les parties au conflit au Yémen à participer aux pourparlers de paix proposés par l'ONU et a accusé l'Arabie Saoudite, son grand rival régional, de faire monter les tensions.
Une guerre fait rage depuis des mois au Yémen, entre des rebelles chiites houthis soutenus par l'Iran et les forces pro-gouvernementales qui ont reçu l'appui militaire, au sol et dans les airs, d'une coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite. Le conflit a fait plus de 5.000 morts.
Louant les efforts de l'ONU pour "trouver une solution politique" à ce conflit, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé "à une participation de tous les groupes yéménites" aux pourparlers de paix qu'espère organiser l'ONU en novembre à Genève, a rapporté l'agence de presse iranienne Irna.
M. Zarif s'exprimait à l'occasion d'une visite de l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Ismaïl Ould Cheikh Ahmed alors que les Nations unies peinent à mobiliser les parties pour ces discussions.
Dans des entretiens séparés avec le diplomate mauritanien, le ministre-adjoint aux Affaires étrangères iranien Hossein Ali Abdollahian a critiqué l'Arabie Saoudite dont les actes ne font, selon lui, qu'exacerber la guerre au Yémen.
"L'Arabie Saoudite ne peut pas mettre en danger la sécurité des autres pour défendre sa propre sécurité", a affirmé le ministre cité par l'agence de presse Isna.
Huit rebelles et deux combattants loyalistes ont trouvé la mort dans les affrontements au sud de Rahida, la deuxième grande ville de la province, ont précisé les mêmes sources.
La coalition arabe, qui intervient depuis mars au Yémen en soutien au gouvernement du président Abd Rabbo Mansour Hadi, a lancé mercredi soir une dizaine de raids aériens à Rahida et ses alentours, touchant des barrages et des sites militaires tenus par les rebelles, selon ces sources.
Plusieurs rebelles ont péri dans ces frappes, a-t-on ajouté de mêmes sources sans être en mesure de fournir un bilan précis.
Lundi, les forces pro-gouvernementales, appuyées par des unités de la coalition arabe, ont lancé une vaste offensive pour tenter de reconquérir la province, contrôlée en grande partie par les rebelles qui imposent un siège aux quelque 700.000 habitants de son chef-lieu, Taëz.
S'étendant jusqu'au détroit stratégique de Bab Al-Mandeb, qui commande l'entrée à la mer Rouge, la province de Taëz est considérée par des analystes comme "la clef pour la libération des autres provinces" du centre et du nord, dont la capitale Sanaa, qui sont aux mains des rebelles.
Sa reconquête aiderait aussi les forces loyalistes à mieux sécuriser les cinq provinces du sud, dont celles d'Aden, reprises cet été aux insurgés.
Le président Hadi est rentré cette semaine à Aden de son exil en Arabie Saoudite, pour superviser l'offensive de Taëz où ses partisans ont pu reprendre, selon des sources militaires loyalistes, la localité de Waziaa, au sud-ouest de la ville de Taëz.
Par ailleurs, l'Iran a appelé jeudi toutes les parties au conflit au Yémen à participer aux pourparlers de paix proposés par l'ONU et a accusé l'Arabie Saoudite, son grand rival régional, de faire monter les tensions.
Une guerre fait rage depuis des mois au Yémen, entre des rebelles chiites houthis soutenus par l'Iran et les forces pro-gouvernementales qui ont reçu l'appui militaire, au sol et dans les airs, d'une coalition arabe menée par l'Arabie Saoudite. Le conflit a fait plus de 5.000 morts.
Louant les efforts de l'ONU pour "trouver une solution politique" à ce conflit, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a appelé "à une participation de tous les groupes yéménites" aux pourparlers de paix qu'espère organiser l'ONU en novembre à Genève, a rapporté l'agence de presse iranienne Irna.
M. Zarif s'exprimait à l'occasion d'une visite de l'émissaire de l'ONU pour le Yémen Ismaïl Ould Cheikh Ahmed alors que les Nations unies peinent à mobiliser les parties pour ces discussions.
Dans des entretiens séparés avec le diplomate mauritanien, le ministre-adjoint aux Affaires étrangères iranien Hossein Ali Abdollahian a critiqué l'Arabie Saoudite dont les actes ne font, selon lui, qu'exacerber la guerre au Yémen.
"L'Arabie Saoudite ne peut pas mettre en danger la sécurité des autres pour défendre sa propre sécurité", a affirmé le ministre cité par l'agence de presse Isna.
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