​Les incendies de forêt dans la région Tanger-Tétouan ont coûté plus de 6 MDH

Les incendies de forêt dans la région de Tanger-Tétouan ont coûté 6,92 millions de dirhams (MDH) en 2014, en raison de la destruction du patrimoine forestier, selon une étude de la direction régionale du Haut-commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification (HCEFLCD).
L'étude précise que 145 cas d'incendies ont été enregistrés en 2014 dans la région de Tanger-Tétouan, qui ont ravagé environ 707,83 hectares (ha) de forêts, soit 4,88 ha pour chaque incendie, contre 263,82 ha en 2013 (135 cas) et 3.861 ha en 2005 (328 cas). 
La province de Tétouan a connu 53 cas d'incendies qui ont ravagé 375,19 ha de forêts, suivie de Chefchaoeun avec 43 feux de forêts (171,81 ha), Tanger-Assilah avec 28 incendies (121,21 ha), Ouazzane avec 12 incendies (4,56 ha) et de Larache avec 9 feux de forêts (30,05 ha).
L'étude fait également ressortir que le mois d'août a enregistré le nombre le plus important d'incendies de forêt dans le Nord-Ouest du Royaume avec 38 cas d'incendies, suivi de septembre (24 cas), juillet (23 cas) et d'octobre (12 cas). 
L'incendie de forêt d'Al Melaliyin dans la province de Tétouan constitue le plus grand cas enregistré dans la région de Tanger-Tétouan en 2014, qui a ravagé 286,67 ha, suivi de celui de la forêt de Ksar Sghir (104,20 ha), la région de Tasift (76,25 ha), Bab Berred (54,74 ha), la province de Chefchaouen et Belyounch (29,61 ha), et de Tazrout (25 ha), ajoute la même source.
Concernant le type de végétations, l'étude souligne que le pin est le plus touché par les incendies de forêt dans la région de Tanger-Tétouan (50,6%), suivi des herbes (19,3%), le chêne-liège (19,1%), le chêne Quercus (6,4%) et des eucalyptus (2,5%).
Le rapport note également que parmi les causes derrière l'exacerbation des incendies dans la région de Tanger-Tétouan, qui couvre une superficie totale d'environ 42% de forêts et de plantes, figurent les conditions environnementales, notamment la chaleur excessive et les vents forts, le manque de voies forestières et de ressources humaines nécessaires et la faible participation de la population habitant aux environs des forêts, afin de lutter contre les incendies.