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Pour Boudrika, le temps est venu de jeter l’éponge et de passer le témoin à une nouvelle équipe. Dans des déclarations à la presse, le patron du Raja a dit qu’il en a assez et qu’il ne peut plus continuer l’aventure, estimant que l’ambiance qui règne ces derniers temps ne lui permettait pas de travailler dans des conditions idoines.
Sous les feux des critiques depuis belle lurette, dont la remontrance la plus virulente reste celle du public qui n’a pas apprécié les déconvenues en série des Verts, Mohamed Boudrika n’a pas manqué de rappeler qu’il ne peut être tenu pour principal responsable des résultats enregistrés cette année et qui sont en deçà des attentes. Et d’ajouter que le Raja, ce n’est pas seulement l’équipe première, mais il y a d’autres sections dans le club où le positif a prévalu.
En ce qui concerne l’engagement de l’entraîneur Ruud Krol, Mohamed Boudrika a indiqué que le technicien néerlandais a réussi aux différents championnats où il est passé et qu’il pourrait le faire ici au Maroc. Précisant au passage que si le nouveau président des Verts décide de prendre un autre entraîneur, il est prêt à exécuter la clause pénale qui est de verser deux mois de salaire au cadre batave.
A propos de son avenir au sein de la Fédération Royale marocaine de football où il occupe le poste de vice-président, c’est-à-dire le n°2 du football national, Mohamed Boudrika a tenu à faire la part des choses, soulignant que sa décision sera prise au moment opportun. Sauf que la logique, pour ne pas dire le règlement qui peut être interprété de différentes manières, voudrait qu’un membre fédéral fasse partie d’un comité dirigeant de club. Trois ans ont suffi pour que ce jeune président tourne la page. Son arrivée a été en grande pompe, réussissant à associer son nom à celui du Raja. Une première année couronnée par deux titres, championnat national et Coupe du Trône, avant de s’illustrer la saison suivante en accédant à la finale du Mondial des clubs. Puis un long passage à vide et un feuilleton navet de changement d’entraîneurs qui a débouché, en fin de compte, sur un Raja totalement déboussolé, se faisant tout petit sur la scène continentale après des éliminations prématurées en Ligue des champions et en Coupe de la CAF.
Bref, Mohamed Boudrika, le jeune, s’est montré beaucoup plus malin, qu’Abdelilah El Akram, le plus âgé. Contre tous, ce dernier s’était accroché jusqu’au bout à son poste, se souciant peu des Rouges qui avaient touché le fond au cours des trois dernières années de sa présidence. Le cas Boudrika était tout autre, le bonhomme a pressenti l’usure et précipité un lendemain qu’il voyait galère pour lui et son équipe dirigeante. Et le mieux à faire, c’était de déguerpir en cédant la place à d’autres. A moins d’une hypothétique volte-face à la Blatter ?