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Les autres surprises proviennent de la 2e place de certains favoris (Belgique, Espagne, Allemagne, Italie) et de la percée d'outsiders (Slovaquie, Islande, Pays de Galles), aux deux tiers d'éliminatoires qui qualifieront directement les deux premiers de chaque groupe, le meilleur 3e et quatre barragistes.
Au rendez-vous
L'Angleterre a signé un carton plein de six victoires. L'équipe de Roy Hodgson ne compte pas beaucoup de grands noms mais s'avère solide, défensivement et mentalement. En attaque, le capitaine Rooney, à un but du record national de Bobby Charlton (49), est bien secondé par Welbeck (6 buts) et Sterling.
Après un retard à l'allumage (revers à domicile 1-0 face à l'Albanie), le Portugal a aligné les victoires et pris les commandes de son groupe, sous l'impulsion de Cristiano Ronaldo, auteur de 5 buts, tous décisifs.
La Croatie a neutralisé deux fois l'Italie (1-1) et fait le plein par ailleurs pour occuper la tête. Leader également, la Pologne de Lewandowski (meilleur buteur avec 7 réalisations), après avoir battu l'Allemagne pour la première fois de son histoire en octobre.
La Suède d'Ibrahimovic (5 buts), la Suisse, le Danemark et la République tchèque sont 2e et bien placés pour se qualifier. Dans le groupe le moins relevé, la Roumanie est en tête.
En retard
L'Espagne a chuté une fois, chez la Slovaquie (2-1), et reste derrière elle au classement. Les doubles champions d'Europe en titre ne survolent plus les débats depuis leur Mondial catastrophique. Les jeunes peinent à atteindre le niveau de la génération dorée, qui garde de beaux restes (Piqué, Ramos, Busquets, Fabregas, Iniesta, Silva). Casillas, indéboulonnable pour Vicente Del Bosque, et le poste d'avant-centre, toujours en déshérence, concentrent les doutes.
L'Allemagne, à un point du leader polonais, n'a pas beaucoup de marge par rapport à ses concurrents écossais et irlandais. Les champions du monde de Joachim Löw sont méconnaissables depuis le Brésil, entre jeu lénifiant et individualités empruntées.
L'Italie, 2e de son groupe, reste sur trois nuls (Bulgarie et Croatie deux fois), avec une attaque qui se cherche toujours. Mais son calendrier est désormais très favorable (réceptions de Malte, Bulgarie et Norvège, déplacement en Azerbaïdjan).
La Belgique de Hazard fait peu honneur à son classement Fifa (2e), incapable de battre le Pays de Galles (0-0, 0-1) dans un groupe serré. Mais elle bénéficie aussi d'un calendrier dégagé (Bosnie et Israël à domicile, Chypre et Andorre à l'extérieur).
En danger
Fabio Capello est sous le feu des critiques depuis la deuxième défaite de la Russie concédée face à l'Autriche dimanche (1-0). Le pays organisateur du Mondial-2018 se retrouve 3e, à bonne distance des deux premières places du groupe G. Attention au Russie-Suède du 5 septembre.
Les Pays-Bas de Guus Hiddink pointent à la 3e place (défaites en République tchèque et en Islande, nul face à la Turquie). Les leaders offensifs sont mal en point, entre un Van Persie en déclin et un Robben souvent blessé, et la défense reste fragile. La réception de l'Islande le 3 septembre semble déjà cruciale.
Surprises en tête
La Slovaquie est la seule équipe avec l'Angleterre à avoir signé un carton plein, avec en point d'orgue le scalp espagnol (2-1). Emmenée par Skrtel et Hamsik, elle se dirige tout droit vers son premier Euro depuis la partition de la Tchécoslovaquie.
Même horizon pour l'Islande (5 victoires, 1 défaite) du Suédois Lars Lagerbäck, en tête devant Tchèques, Néerlandais et Turcs; et pour le Pays de Galles, invaincu, porté par ses stars Bale et Ramsey et par ses résultats contre la Belgique.
L'Autriche renaissante d'Alaba et Janko (3 buts chacun) devance largement la Suède et la Russie.
Outsiders en embuscade
Ils peuvent toujours rêver d'accrocher une qualification directe ou de passer par les barrages: Turquie (groupe A), Israël, Chypre et Bosnie (B), Ukraine (C), Ecosse et Eire (D), Slovénie, Estonie et Lituanie (E), Irlande du Nord et Hongrie (F), Albanie (I).