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Ladite Association qui réunit plusieurs signatures du Street Art français avait, en effet, débarqué au Maroc pour la première fois, en janvier dernier, afin de réaliser des œuvres dans plusieurs villes du Royaume. De Fès à Marrakech en passant par Casablanca, ces artistes passionnés ont sillonné le pays à la recherche « de zones oubliées artistiquement afin d’y apporter de la couleur », nous expliquent les organisateurs. Leur technique : peindre directement dans la rue, au contact de la population et pouvoir ainsi amener un échange humain autour de l'art. Pour ce deuxième passage au Maroc, SASF a déposé ses pots de peintures à Sidi Moumen pour une résidence artistique donnant naissance à une œuvre hors du commun. «Il s’agit d’une fresque murale de plus de 18m de hauteur représentant un zellige traditionnel marocain, une création artistique qui non seulement apportera de la couleur à ce quartier situé en périphérie de Casablanca, mais qui marquera également, et ce de manière considérable l’urbanisme de Sidi Moumen », ajoute-t-on de même source.
Il est, par ailleurs, à noter que Street Art sans frontières est une Association à but non lucratif dont la principale mission est de promouvoir la culture « street art » française au-delà des frontières en réalisant des projets artistiques solidaires avec les populations locales. Plus concrètement, l’idée est d’aller à la rencontre des différentes communautés du monde pour partager, échanger et composer autour des créations interactives et multicolores.
Pour ce qui est du Centre culturel «Les Etoiles de Sidi Moumen», qui a vu le jour grâce à la Fondation Ali Zaoua, il s’agit d’un lieu d’initiation et de formation aux métiers des arts et de la scène (musique, danse, théâtre, cinéma, arts plastiques…), ainsi que d’apprentissage des langues étrangères, et un espace de diffusion où les talents du quartier ont la possibilité de se produire dans un cadre professionnel.
Convaincue que ce quartier de Sidi Moumen qui a tristement fait parler de lui lors des attentats de Casablanca en 2003, nécessite une démarche d’ouverture et de désenclavement qui lui permette de se rapprocher du reste de la métropole, la Fondation Ali Zaoua fait en sorte que ce Centre culturel puisse accueillir également et de manière régulière, des artistes de tous bords pour des spectacles, des représentations et des projections ouvertes aussi bien aux habitants du quartier qu’aux Casablancais de manière générale.