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L’ambiance du festival était bon enfant. Tout le monde s’y met naturellement et inconsciemment. Cela fait oublier les manières protocolaires des festivals. Les séances de prise de photo se font avec les artistes locaux et au rythme de leurs danses séculaires. Ici, Mohamed Kartaoui est une star, les acteurs et actrices insistent à immortaliser ce beau moment à ses côtés.
Tout le gotha du cinéma marocain était à Zagora. L’objectif est non seulement de visionner les films à projeter, mais aussi de côtoyer et de rencontrer des artistes célèbres. Mohamed Choubi, Naima Ilyas, Saâd Chraïbi, Abdelkader Moutaâ, Rabiî El Katii, JIhan Kamal, Hassan Benjelloun, Amal Temmar, Ibtissam Laâroussi, entre autres étaient au rendez-vous.
Le public de Zagora attendait également l’arrivée des deux stars de la 11ème édition, à savoir l’Egyptien Hicham Abdelhamid et la Marocaine Fatima Atef, auxquels le festival a accordé un vibrant hommage. Dans une salle archicomble, les youyous des femmes accompagnaient chaque parution, en guise de reconnaissance, d’accueil et d’amour. «Je vois l’amour scintiller dans les yeux des habitants de Zagora, j’ai obtenu plusieurs de prix et de trophées, mais le palmier de Zagora restera parmi les plus proches de mon cœur, car finalement je sens que ça vient du cœur», a souligné Hicham Abdelhamid. Quant à Fatima Atef, émue par cet hommage, elle s’est contentée d’exprimer ses remerciements aux habitants de Zagora.
Après le mot d’accueil, le président de cette édition, Abdellah Saaf, a présenté les membres du jury du festival : Le réalisateur palestinien Michel Khalifa, le professeur et critique Mohamed Galaoui, président du jury de la critique & médias et enfin Mohamed Laâroussi, président du jury du concours de scénario.
Le bal cinématographique du film transsaharien s’est ouvert sur la projection du film « Sotto Voce » de Kamal Kamal, un film marocain qui évoque l’histoire de la résistance commune maroco-algérienne. Et comme à l’accoutumée, le réalisateur gratifie son public d’une épopée esthétique au niveau de l’image, des panoramas naturels, de la belle musique, mais aussi d’un récit narratif complexe réparti sur trois processus. Chacun met en avant ses héros, sa propre histoire, mais aussi son cadrage approprié. Un lieu fermé (opéra), un espace ouvert (la forêt) et un lieu semi-ouvert (immeuble désert). Le tout imbriqué dans une vision artistique bien précise. La grande compétence du réalisateur au niveau de la direction des acteurs a donné lieu à un film exceptionnel.