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Sa permission écoulée, elle se préparait à regagner l’Espagne. Mais c’était compter sans les manigances du Polisario qui avait convaincu son géniteur de la marier, conformément aux us sahraouis, à l’un de ses cousins. Le père lui a saisi son passeport espagnol et son téléphone mobile, lui interdisant ainsi toute possibilité de voyager ou d’informer sa famille adoptive. Malgré les mesures prises par le père, Mahjouba a pu avertir sa famille de sa séquestration qui, à son tour, a saisi les autorités de la province de Valence dont elle était originaire. L’adjoint du responsable de la coopération internationale de celle-ci a pris alors la décision de suspendre l’aide que la province octroyait au Polisario, tant que la jeune femme restait éloignée de sa famille adoptive. Laquelle famille a pris langue avec les composantes de la société civile acquise à la cause du Polisario et réussit à les convaincre du bien-fondé de la suspension de toute aide ou soutien destinés à la direction du Polisario.
Selon le journal espagnol El-Mundo qui a rapporté l’information, le responsable de la coopération internationale de Valence a souligné que l’aide que la province accordait au Polisario était estimée à 107.000 euros, destinés à renforcer les programmes alimentaires et les approvisionnements en eau dans les camps. Aide, a-t-il ajouté, qui ne peut être maintenue au profit de parties qui ne respectent pas les droits de l’Homme.