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Basée sur les données au 31 décembre 2014 (75 sociétés cotées réparties en 22 secteurs), cette étude fait également ressortir que 90% des sociétés cotées à la Bourse de Casablanca possèdent un site web, et que 13% ne l'ont pas actualisé depuis au moins deux ans, tandis que 11% n'en possèdent pas.
Au final, 76% des sociétés cotées ont un site web actualisé, alors que 44% seulement diffusent leur rapport annuel en ligne, selon cette publication préparée avec le soutien de la Bourse de Casablanca et la Société financière internationale (IFC).
"La répartition de l'actionnariat, la composition du Conseil, les résolutions de l'Assemblée générale et la responsabilité sociale et environnementale (RSE), sont les domaines faisant l'objet de publication par plus du tiers des sociétés cotées", ajoute la même source, notant que malgré les différences selon trois thématiques identifiées, les recommandations du Code marocain s'alignent à plusieurs niveaux sur celles de l'International Corporate Governance Network (ICGN).
Selon la publication, la loi 17-95 sur les sociétés anonymes et les Principes ICGN confient tous les deux la responsabilité de la diffusion de l'information au conseil, alors que le Code marocain fait référence à "l'entreprise".
S'exprimant à cette occasion, le directeur général de la Bourse de Casablanca, Karim Hajji, a salué la réalisation de cette enquête qui vise à exposer le niveau de transparence des sociétés marocaines cotées par rapport aux attentes exprimées par les investisseurs internationaux, notant que les résultats sont assez contrastés, avec l'existence d'une différence significative entre le niveau d'avancement de certains secteurs par rapport à d'autres.
Cependant, poursuit le responsable, si ces résultats doivent être mis en perspective avec les caractéristiques propres du marché boursier marocain (taille, niveau des flottants en bourse, typologie des investisseurs et la nature de son actionnariat majoritaire et familial), il n'en demeure pas moins qu'ils montrent clairement une insuffisance des informations diffusées par rapport aux attentes des investisseurs, de plus en plus exigeants, compte tenu des différentes offres que leur proposent les places financières.
Pour M. Hajji, atteindre un niveau de transparence acceptable, implique nécessairement que toutes les parties prenantes prennent conscience de son rôle primordial dans le développement du marché boursier marocain et par l'effort qui doit en découler.
Menée en référence conjointe aux Principes de l'ICGN, un réseau réunissant des investisseurs de 45 pays et représentant un montant d'actifs sous gestion de 26.000 milliards de dollars, et du Code marocain de bonnes pratiques de gouvernance d'entreprise, cette étude a pour objectif de conduire un benchmark des pratiques marocaines de la perspective des investisseurs internationaux.
Le rapport, d'une trentaine de pages, s'intéresse au processus de reporting des informations non financières, en particulier, celle relative à la gouvernance d'entreprise et n'a pas vocation à examiner la qualité de cette information, mais à dresser un état des lieux de ce que les sociétés cotées divulguent volontairement, dans un effort de transparence vis-à-vis de leurs parties prenantes.