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C’est dans ce contexte que le projet de création d’un Centre de formation par apprentissage (CFA) aux métiers de l’électricité a vu le jour à Mkanssa, un douar situé à la périphérie de la ville de Casablanca.
Fruit d’un partenariat entre l’association. L’Heure Joyeuse et l’Institut européen de coopération et de développement (IECD), cet établissement a été officiellement inauguré mardi 10 courant, en présence notamment des partenaires ayant contribué à sa concrétisation.
Le choix d’implanter ce centre dans cette région de Casablanca n’est pas fortuit. «Si nous avons choisi cette région pour ouvrir ce centre, c’est parce qu’il s’agit d’un douar fortement touché par la précarité et la pauvreté, où les jeunes souffrent énormément d’un niveau d’instruction très bas, dépassant rarement le collège», a d’emblée souligné Leila Benhima Cherif, la présidente de l’Association L’Heure Joyeuse.
Il faut dire que, les besoins en infrastructures scolaires dans cette partie de la capitale économique sont des plus «criants».
En effet, mis à part les cinq écoles primaires qu’il compte, ce patelain n’a ni collège, ni lycée encore moins un centre de formation. La situation est telle que «les rares jeunes souhaitant poursuivre leurs études secondaires sont obligés de se déplacer à la préfecture de Ben Msik, de Aïn Chock, ou d’EL Fidaa. Un réel manque pour ces jeunes qui souhaitent vraiment s’en sortir et qui attendent qu’on leur tende la main», a fait observer Mme Benhima.
Autant dire que l’ouverture de ce centre a été bien accueillie par ici, étant donné qu’il contribuera à améliorer la qualité de la formation initiale et professionnelle des apprentis et permettra plus généralement de construire une vraie synergie entre la demande des entreprises et l'offre de formation.
Selon son directeur, Karim El Kerch, ce centre dispensera à une cinquantaine de jeunes, âgés de 15 à 30 ans, peu ou pas qualifiés et n’ayant aucun diplôme, une formation diplômante d’un an dans le domaine de l’électricité. Ces derniers bénéficieront, durant leur formation, des matériels et des équipements pédagogiques et professionnels puis « recevront à l’issue de leur formation un diplôme reconnu par l’Etat», a-t-il affirmé.
A propos des critères d’admission au CFA, il précise qu’une attention particulière sera accordée aux jeunes dans la précarité et ayant un niveau minimum de sixième année.
Notons qu’afin de renforcer leurs compétences et de promouvoir leur employabilité, une cellule d’orientation et d’insertion professionnelle (COIP) a été mise en place au sein même dudit centre qui «les préparera en termes de compétences techniques, de valeurs et de savoir-être et les accompagner dans la recherche du travail à la fin de leur formation en électricité», ont expliqué les promoteurs du centre.
Pour Leila Benhima Cherif, la réalisation de ce projet «signifie pour nous une bataille gagnée dans notre lutte contre la précarité et l’exclusion sociale et professionnelle».
Il est à souligner que le CFA Electricité de Mkanssa est financé par l’Agence française de développement, Schneider-Electric Maroc, la Fondation Schneider-Electric, la Fondation Nexans, la Direction de la Coopération monégasque et la Fondation Lord Michelhamof Hellingly.