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"Il n'y a pas de transparence au niveau de la CAF" a déclaré le ministre lors de cette conférence de presse.
Le ministre a reconnu avoir "un sentiment de révolte" face au "mode de fonctionnement de la CAF".
"Nous avons mis à nu un dysfonctionnement de cette institution (CAF)", a ajouté le ministre devant les journalistes, rapporte l’AFP.
Au lendemain de la désignation du Gabon, la presse algérienne avait estimé que c'était un "échec politique et sportif" de l'Algérie et a dénoncé une "trahison" du patron de la Confédération africaine Issa Hayatou.
Selon le ministre, "les noms des pays organisateurs des CAN 2019 et 2021, Cameroun et Côte d'Ivoire, étaient connus 24H avant leur désignation".
M. Tahmi a soutenu que l'Algérie avait un dossier solide, précisant avoir "eu des garanties pour que les choses se déroulent (pour la désignation de l'édition 2017) de manière réglementaire" et transparente sans quoi elle ne se serait pas présentée.
Le rapport avec les détails du vote pour l'attribution de cette édition de cette compétition africaine n'est toujours pas disponible, a-t-il déclaré.
L'édition 2017 devait initialement se disputer en Libye avant que ce pays, en proie à une guerre civile, ne se désiste.
Le ministre des Sports estime toutefois que ce n'est pas une grosse perte et que l'argent qui devait être "alloué à l'organisation de cette CAN sera utilisé pour développer le sport algérien".
Quant au changement du mode de fonctionnement de la CAN, M. Tahmi estime que "c'est un combat qu'il faut mener de manière intelligente".