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Selon une dépêche MAP, l'artiste pétrie de talent, qui a su se faire une place respectable dans le monde de la chanson marocaine, a finalement renoué avec un public qui attendait avec impatience son retour pour apprécier ses tubes qui reflètent la profondeur d'un projet artistique engagé et soucieux des préoccupations des gens et de la patrie.
Avec plus de deux heures de spectacle et d'ambiance, Saida a gratifié le public de ses chansons les plus connues, telles "Ya Jbal Rif", "Salouni Aladab", "Rdina belham", "Moulana N'saaw ridak", outre celles de son dernier album "Denia Fi l'Mizane" qui comprend une chanson amazighe. Le public, composé notamment de membres de la communauté marocaine établie dans la grande région de Washington et invités américains, a marqué le concert, en éprouvant une grande passion pour les créations de cette artiste électrique dont le style cultive une fusion entre le rock, le blues, le jazz et la musique traditionnelle d'Afrique du Nord, outre les mélodies de la chanson amazighe.
La chanteuse était accompagnée d'un groupe de musiciens étrangers, alors que le chœur était composé des voix de ses deux filles, Rania et Ghoufran, qui se sont inspirées des créations artistiques de leur mère.
Saida Fikri a commencé à chanter dès l’âge de 8 ans, inspirée par de grands noms de la musique tels Bob Dylan, Jacques Brel, Dolly Parton, Ray Charles, ou encore Fayrouz. Elle a écrit sa première chanson, alors qu’elle était à peine âgée de 12 ans. Son premier album, «Nadmana», Saida l’a sorti en 1994 ; un an plus tard, elle lancera le second, intitulé «Salouni Ala’adab». Et c’est bien cet album qui l’a rendue célèbre en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, mais également en Europe.