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L’organisation des droits humains Human Rights Watch (HRW) a publié une déclaration accablante contre la direction du Polisario, c’était au début du mois de décembre, HRW a dénoncé le fait que «jusqu'à présent le Front n’a eu ni la capacité ni la volonté politique de faire en sorte que ces femmes soient libres de rester ou de partir." L'organisation a eu l’occasion de parler à Darya et Nahjiba, qui lui ont confirmé "leur désir de retourner immédiatement en Espagne".
La plateforme estime que le maintien de l’aide au Polisario consacre une société patriarcale, tribale et machiste qui exerce une sorte de violence et de discrimination sur les femmes et qui considère l'homme propriétaire de la famille sur laquelle il a tous les droits.
Les initiateurs de la collecte des signatures, citant des témoignages des camps, rappellent qu'il y a une cinquantaine de femmes détenues contre leur gré dans ces camps.
Donnant l’exemple du Conseil de Valence, la plateforme citoyenne se réfère au cas de Mayuba, une autre citoyenne espagnole d'origine sahraouie qui a été enlevée il y a deux ans par sa famille biologique dans les camps sahraouis. Le Conseil de Valence avait alors décidé de geler son aide au Polisario qui était estimée à plus de 100.000 euros pour quatre ans. Cette décision avait dissuadé le Front, ce qui l’a contraint à accélérer sa libération alors qu’il lui avait retiré son passeport et son portable.
Dans le cas de Maloma, les organisateurs du sit-in craignent pour la sécurité des citoyens espagnols, estimant qu’ils sont en danger. Ils ont souligné que le cas de Maloma constitue une «cause nationale» et que les membres de sa famille biologique et de sa tribu ont annoncé à travers des réseaux sociaux qu’ils ne sont pas libres, qu’il y a des milliers de Sahraouis et d’Espagnols prêts à mourir pour elle avec comme leitmotiv «Liberté pour Maloma ou la mort"".
Pendant ce temps, les familles d'accueil ont tenu plusieurs réunions, au début de ce mois avec tous les groupes parlementaires du Congrès pour les informer des violations des droits de l'Homme perpétrées sur les ressortissants de l'ancienne colonie espagnole.
Les pantins du Polisario devraient commencer par voir leur bosse en matière des droits de l’Homme
Si, au Maroc, des violations des droits de l’Homme ont été perpétrées pendant les années de plomb, l’Etat marocain a reconnu ces violations, à travers la création de l’Instance équité et réconciliation (IER) et les victimes ont été dédommagées. Dans les camps du Polisario, par contre, les violations des droits humains continuent d’être le lot quotidien des habitants et aucun dédommagement ni tentative de réconciliation ne sont à l’ordre du jour des séparatistes. Loin s’en faut. En effet, l’Audience nationale espagnole, qui est la plus haute juridiction de ce pays, a convoqué certains dirigeants du Front pour les interroger sur les accusations portées contre eux. Mais ils n’ont jamais daigné se présenter. Ce qui suppose qu’ils ont quelque chose à se reprocher, sinon pourquoi ne comparaissent-ils pas devant cette juridiction pour prouver leur innocence ?
Le constat est que le Polisario ne cesse de dénoncer de prétendues violations des droits de l’Homme dans les provinces du Sud. Nous savons tous que le Polisario ne dénonce pas le Maroc pour le bien-être des Sahraouis ou pour les défendre. Mais si le Polisario était sincère, pourquoi ses dirigeants n’organiseraient-ils pas de débats à l’instar des journées de l’IER, pour ensuite dédommager les nombreux Sahraouis qui ont souffert et continuent de souffrir dans ses geôles ? Qui peut avoir le courage de contredire le discours à la Pol Pot de ces dirigeants sans être accusé de traitre au service de l’ennemi ?
Par conséquent, on ne peut parler de liberté dans les camps de Tindouf tant que le citoyen sahraoui ne parvient pas à s’exprimer librement sans craindre d’être poursuivi et condamné.