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«Chaque fois que je viens ici, je suis enchantée de rencontrer un tel public qui vit dans un pays de paix", avait déclaré Majda El Roumi en 2010 lors de sa première participation au Festival Mawazine, précise ledit communiqué.
Née en 1956 à Kfarshima au Liban, Majda est la fille de Halim El Roumi, musicien libanais et compositeur à succès. C'est donc bercée de musique que la jeune femme a grandi auprès de ses deux sœurs Maha et Mouna ainsi que son frère Awad. Ayant vécu dans un tel environnement, Majda El Roumi s'est très tôt intéressée à la musique et devint rapidement fan des grands artistes de l'époque, tels que Fairouz, Oum Kalsoum et Mohamed Abdelwahab. Naturellement talentueuse, sa magnifique voix charme plus d'une personne autour d'elle et plus particulièrement son cousin Raymond Safadi qui, fasciné par la voix de la jeune Majida, lui assure un succès immense si elle se décidait à poursuivre une carrière dans la musique.
Son père, en revanche, évoluant lui-même dans le domaine, s'oppose farouchement à ce que sa fille devienne chanteuse.
Malgré l'interdiction de son père de participer à l'émission de talent Studio El Fan, Majda, avec l'aide de son cousin, rejoint la compétition et finit en première position, décrochant la médaille d'or après avoir littéralement ébloui le jury avec son interprétation de Ya Toyour, Ana Albi Dalili et Layali El Ouns Fi Vienna.
Diplômée en littérature arabe, Majda El Roumi voit sa carrière artistique décoller en 1991, grâce au célébrissime Kalimat , du grand poète Nizar Qabani, qui est à ce jour son plus grand tube et son emblème dans le monde arabe.
En 1994, elle sort un deuxième album " Ibhat anni ". Ce dernier rencontra le même succès que le précédent, avec des chansons telles que " Maa Al Jarida", "Koun Sadiki ", ou "Saqata Al Qina " du grand maître Mahmoud Darwich.
Majda El Roumi sort ensuite un bon nombre d'albums tels que "Rassael", "Ohebbok wa bahd" ou "Dawy ya amar". Pendant quelques années, la diva s'oriente vers un registre plus religieux pour produire les deux opus "Cithare du ciel" et "Erhamni ya Allah".
Elle marque son retour en 2006 avec l'album innovant " Eatazalt El Gharam ". L'opus, réalisé en collaboration avec le chanteur et compositeur Marwan Khoury entre autres, connaît un succès fulgurant.
De 2007 à 2011, la diva arabe n'a pas sorti d'album mais enregistre de nombreuses chansons, certaines écrites par ses propres soins, d'autres par de grands poètes comme Mahmoud Darwich pour la chanson Azanabik Albaidae . Et c'est en 2012 que Majda sort son album " Ghazal".
Il est à rappeler que l’artiste participe régulièrement aux plus importants festivals du monde arabe comme celui de Jarash, Beiteddine, Carthage, Bosra, la Maison Egyptienne de l'Opéra, le Festival des musiques sacrées de Fès ou encore Mawazine.
Elle a participé à la cérémonie d'ouverture de la 15ème édition des Jeux asiatiques de Doha en 2006, avec la chanson Light The Day, en duo avec la star internationale de l'opéra José Carreras et a inauguré les Jeux olympiques de la Francophonie en 2009 à Beyrouth auprès de Youssou N'Dour avec la chanson "Nous sommes les amis du monde". Elle s'est également produite dans les plus prestigieuses salles du monde : à Paris, au Palais des congrès et L'Olympia , à New York au Avery Fisher Hall du Lincoln Center, Carnegie Hall et Hunter College, au Michigan au Fox Theatre, à Montréal à La place des arts et à Londres au Royal Albert Hall .