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Des propos qui font sourire Ben M'Barek Fenniri, président de l'Association nationale ovine et caprine (Anoc). « Ces informations sont infondées puisqu’aucun foyer de BT n'a été signalé dernièrement dans la région. Et même s’il peut y en avoir, on ne peut pas parler d’épidémie puisque la situation est sous contrôle permanent », nous a-t-il précisé avant d’ajouter : «Des foyers de BT existent au Maroc comme ils en existent en Espagne ou en Angleterre ou dans d’autres pays et, du coup, il est facile que les uns accusent les autres. Pourtant, les foyers apparus demeurent insignifiants ».
Des assurances confortées par l’Office national de sécurité sanitaire des produits alimentaires (ONSSA) dont le site n’évoque aucun cas de BT identifié. Le dernier bulletin d’information zoosanitaire national de l’ONSSA datant d’août 2014 évoque plutôt des cas de clavelee ovine, de brucellose bovine, de rage animale et de tuberculose bovine. De même que l’Organisation mondiale de la santé animale n’évoque que l’existence de foyers de BT en Turquie, en Macédoine et en Roumanie.
Considérée comme une maladie réputée contagieuse en vertu du Dahir portant loi n°1-75-292, la BT a fait son apparition pour la première fois en septembre 2004 dans la région du Gharb avant de s’étendre par la suite à d’autres régions du pays et, en deux mois, le bilan de cette épidémie a fait état de 230 foyers répartis sur 14 provinces (avec 1876 cas et un taux de mortalité moyen qui n’a pas dépassé 1,3%). Le virus responsable était de stéréotype 4. En septembre 2006, la bluetongue réapparaît de nouveau à l’Est du pays. Les investigations de laboratoire ont mis en évidence un nouveau sérotype (sérotype 1). Au total, 500 foyers (2028 cas avec un taux de mortalité moyen de 0,75%) ont été déclarés dans 19 provinces. En 2007, 1076 foyers de cette maladie ont été déclarés dans 43 provinces. A noter que la fièvre catarrhale du mouton ou bluetongue (BT) est une maladie due à un virus de la famille des réoviridés, du genre orbivirus qui touche les ovins, les bovins, les caprins, les dromadaires et les ruminants sauvages. Mais, en général, elle ne s’exprime cliniquement que chez les ovins. Elle s’exprime par une hyperthermie, inflammation, ulcération, érosion et nécrose de la muqueuse buccale, œdème et parfois cyanose de la langue, boiterie due à une inflammation du bourrelet podal ou une pododermatite et une myosite. Elle peut provoquer l’avortement et déboucher sinon sur la mort en 8 à 10 jours, du moins sur une lente guérison avec alopécie, stérilité et retard de croissance.