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Pour le technicien asturien, l'année 2015 avait mal commencé. Le refroidissement de ses relations avec l'icône Lionel Messi, écarté du onze titulaire lors d'une défaite contre la Real Sociedad (1-0) en janvier, a dégénéré vers une crise interne, conclue par l'éviction du directeur sportif Andoni Zubizarreta. Luis Enrique a reconnu être "fragilisé" par le départ de "Zubi", l'un de ses soutiens, mais il a su s'adapter pour résister aux vents contraires.
Autoproclamé "leader" de son équipe en début de saison, l'entraîneur a progressivement renoncé à cette prétention pour ménager Messi, dont le rendement est à nouveau flamboyant. "Il s'est passé ce qu'il s'est passé, a commenté l'attaquant argentin. Aujourd'hui, notre relation est normale, comme avec tous mes partenaires."
Luis Enrique a aussi lâché du lest vis-à-vis de Neymar, plusieurs fois agacé d'être remplacé en cours de jeu: depuis un mois, le Brésilien ne quitte plus le terrain.
Signe d'un calme revenu, "Lucho" a même été applaudi par ses joueurs à l'entraînement vendredi dernier pour son 45e anniversaire.
Luis Enrique n'a pas révolutionné le style du Barça, dont les bases restent les mêmes que sous Pep Guardiola (2008-2012).
Mais il a bien fait tourner son effectif et apporté de petites retouches tactiques, réinstaurant notamment un intense pressing à la perte du ballon.
En outre, il a rendu le jeu catalan moins prévisible et plus pragmatique, en insistant sur les coups de pied arrêtés et les contre-attaques.
C'est d'ailleurs en contre que Neymar a marqué un doublé mardi soir face au Bayern de Guardiola (3-0, 2-3) pour envoyer le Barça en finale de la C1.
Sur le bord du terrain, souvent en costume noir et baskets sombres, Luis Enrique s'agite, harangue et fait passer ses consignes.
Idole du Camp Nou quand il était joueur, le technicien y entend souvent des chants à son honneur, même s'il a pu aussi être conspué lorsque les choses allaient moins bien.
Ses réponses franches voire cassantes ont pu surprendre en salle de presse, où il n'a pas hésité à qualifier de "bêtises" certaines des polémiques qu'affectionnent les médias espagnols.
Bref, par son caractère et son style très direct, Luis Enrique tranche avec la bonhomie et les analyses à rallonge de son éphémère prédécesseur, l'Argentin Gerardo "Tata" Martino.
"Le mot triplé m'enchante", a reconnu Luis Enrique, qui peut faire aussi bien que Guardiola, lui aussi auteur d'une razzia C1-Liga-Coupe pour sa première saison au Barça en 2009.
Pour cela, Barcelone n'a plus que trois rencontres à remporter: un match lors des deux dernières journées de Liga, puis la finale de la Coupe du Roi le 30 mai contre l'Athletic Bilbao, avant celle de la Ligue des champions le 6 juin.
"Nous sommes à 90 minutes d'être champions dans les trois compétitions. Ce moment est agréable mais tout reste à faire", a conclu Luis Enrique, moral au beau fixe après les orages.
Affaire Neymar
Rude retour sur terre au FC Barcelone: au lendemain de la qualification pour la finale de Ligue des champions, le club et son président Josep Maria Bartomeu ont été renvoyés mercredi devant la justice espagnole pour des délits fiscaux présumés lors du transfert de Neymar.
L'ordonnance de l'Audience nationale de Madrid, que l'AFP a pu consulter, prévoit le renvoi devant un tribunal de Bartomeu et de son prédécesseur Sandro Rosell, passibles de prison pour avoir dissimulé au fisc les sommes réellement payées pour le recrutement en 2013 du talentueux attaquant brésilien.