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Le film suisse, du réalisateur Fred Baillif, raconte l'histoire d'une bande de jeunes qui nourrissent le rêve de réaliser un film. Un éducateur les aide à écrire un court-métrage puis les emmène au Festival de Cannes pour trouver un producteur. Quant au film rwandais, des réalisateurs Angelos Rallis et Hans Ulrich Gossl, il jette la lumière sur le génocide perpétré contre les Tutsi en 1994 et qui a fait environ 1 million de victimes. "Un endroit pour tout le monde" pose un regard sur la manière avec laquelle les jeunes générations vivent le fragile processus de réconciliation d'une société traumatisée.
Le prix scientifique a été remporté ex aequo par le film rwandais "Un endroit pour tout le monde" et le film marocain "Rif 1959, briser le silence" du réalisateur Tarik Alidrissi, qui a obtenu également le prix de la recherche documentaire. Le prix du meilleur scénario est revenu au film algérien "Les toits" du réalisateur Merzak Alouach, tandis que les prix du meilleur rôle féminin et masculin ont été décrochés respectivement par Rin Koulibali pour son rôle dans le film "Cours !", ainsi que tous les acteurs du film "Le tapis rouge".
La cérémonie de clôture a été également marquée par un hommage aux artistes Mohamed Choubi et Sanae Mouzian, à l'animateur de "Ciné Jeudi", Ali Hassan, ainsi qu'au staff technique de la série rifaine "Mimount". L'un des moments forts de la clôture a été l'interprétation par le grand artiste libanais Marcel Khalifé des chansons "Rita" et "Montasiba Lkama amchi". Au programme de ce festival figurait la projection de 11 films documentaires et neuf long métrages, l'organisation de tables rondes sur "La leçon tunisienne", "La sécurité et la démocratie en Afrique", "L’Afrique, bilan et perspectives de l'héritage colonial", un Master classe sur "Le cinéma et les valeurs de la société", ainsi qu'un atelier sur "La coopération cinématographique Sud-Sud". Le jury du long métrage de fiction était, par ailleurs, composé de Nouri Bouzid (président), Esther Regina, Joumana Haddad, Kamel Ben Ouanès, Maati Kebbal, Mehdi Binebine et Moussa Touré, alors que celui du documentaire était constitué de Ali Safi (président), Florent Lacaze, Hind Meddeb, Edgardo Bechara Elkhoury, Paola Palacios et Jaouad Mdidech.