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Selon ce Collectif, les informations en provenance du Côte d’Ivoire n’ont rien de rassurant et confirment que la situation demeure la même comme en témoigne la dernière comparution de certains pro-Gbagbo avec en premier Mme Gbagbo dont le procès a été qualifié d’inéquitable par Human Rights Watch.
Ces mêmes informations ont relaté qu’il y a encore des personnes qui croupissent dans les prisons sans jugement et que des exactions sont toujours commises par les Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI). Le retard pris par la Commission vérité et réconciliation, chargée de faire la lumière sur les violences post-électorales après plus de trois ans de sa mise en place a été également considéré comme un signe révélateur de la fragilité du processus de réconciliation.
Pis, ces demandeurs d’asile déboutés estiment, ajoute le communiqué, que le timing de leur retour a été mal choisi puisque leur pays d’origine vit au rythme des échéances électorales qui vont marquer toute l’année 2015.
Face à cette situation, le Collectif demande la révision et l’acceptation de toutes les demandes d’asile, ainsi qu’une protection et une assistance, en particulier pour les mineurs considérés comme des victimes de traumatismes dus aux violences post-électorales. L’obtention du titre de réfugié, ainsi que les droits et prérogatives qui en découlent figurent également parmi les demandes du Collectif.
Du côté de HCR-Maroc, il n’y a pas de refus massif ou systématique de demandes d’asile déposées par les Ivoiriens. « Il n’y a pas de politique volontaire d’exclusion contre les Ivoiriens ni rejet. Il y a toujours reconnaissance de ces demandes qu’on étude au cas par cas mais il faut reconnaître que le taux de reconnaissance reste faible comme d’ailleurs pour d’autres nationalités», nous a confirmé Marc Faw, chargé des relations extérieures à HCR-Maroc avant d’ajouter : « S’il y a des cas de refus, les personnes déboutées peuvent faire appel sachant que le Royaume compte 360 demandeurs d’asile et 262 refugiés». Concernant la situation sécuritaire en Côté d’Ivoire, notre source a précisé que le pays semble retrouver sa stabilité et que des mouvements de retour de réfugiés en provenance des pays limitrophes ont été entamés.
Des propos confirmés par plusieurs médias ivoiriens qui ont indiqué que plusieurs exilés ivoiriens majoritairement pro-Gbagbo ont rejoint la Côte d'Ivoire suite aux différents appels qui ont été lancés pour rassurer les exilés. Le HCR a précisé qu'à ce jour, 1.220 Ivoiriens exilés au Togo sont rentés librement chez eux et qu’environ 205.000 ont pu regagner la Côte d'Ivoire en provenance du Liberia depuis 2011 avant la suspension en juillet dernier de tous les rapatriements volontaires en raison de l'épidémie d'Ebola.
Selon des statistiques, plus de 250.000 Ivoiriens s'étaient installés dans des pays de la sous-région, après qu'ils ont fui leur pays en raison du conflit armé post-électoral qui faisait rage entre pro-Gbagbo et pro-Ouattara.
A ce jour, il reste environ 50.000 exilés ivoiriens dans les camps de réfugiés dans les pays limitrophes, après plusieurs vagues de rapatriement volontaire.