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Depuis, toutes les portes se sont ouvertes à une star montante qui a su préserver le haut niveau. Il a interprété par la suite avec brio différents personnages. Les meilleurs dont le grand public arabe se rappelle toujours sont : «Al Yom El Sades», «Entabeho Ayoha Al Azwag» (1990) et «El Hob Fi Taba» (1992).
Il est apparu dans de nombreuses séries télévisées. Malgré son succès qui l’a rendu l’un des meilleures stars du cinéma égyptien, son amour pour la réalisation ne l’a jamais quitté.
Le Festival du film transsaharien a choisi également, comme à l’accoutumée, de rendre hommage à un comédien marocain, et cette année, son choix s’est porté sur l’actrice Fatima Atef. Confirmée au cinéma, à la télévision et au théâtre, la lauréate de l’ISADAC ne se laisse pas marcher sur les pieds lors des tournages. Les passionnés du 7ème art l’ont déjà découverte dans «Les Amants de Mogador» et «What a wonderful world »…
Elle n’est pas le genre d’actrices paresseuses suivant à la lettre les consignes, mais une studieuse qui essaye de mettre sa main à la patte et d’apporter sa touche au rôle et aux scènes tournées. Elle n’hésite pas à camper les personnages les plus complexes, les plus difficiles et à interpréter des situations taboues.
Cette forte personnalité et cette profonde conviction l’ont poussé à avoir un regard singulier pour l’art et le cinéma en particulier. Elle le confirme dans le beau court métrage du grand Abdelkrim Derkaoui : «Le Procès». Là, elle donne une preuve tangible qu’elle figure parmi les actrices marocaines les plus talentueuses. Elle a décroché à maintes reprises le prix de meilleur rôle féminin.
Elle est parmi les rares actrices qui refusent les rôles qui ne conviennent pas à leurs convictions. Elle a travaillé avec les réalisateurs marocains les plus en vue tels que Souhaïl Ben Barka, Abdelkrim Derkaoui, Aziz Salmi, Faouzi Bensaïdi et Hassan Benjelloun...
Avec le jeune réalisateur Hicham Jbari, elle va confirmer encore une fois que dans le cinéma il n’existe pas de petits ou de grands rôles, mais simplement de petits ou de grands acteurs…
Le Festival du film transsaharien entend également propulser les énergies artistiques et réhabiliter les potentialités artistiques dans leurs droits.