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Le long métrage, tourné au cœur des territoires occupés, constitue un drame psychologique émouvant, mettant la lumière sur la souffrance du peuple palestinien, notamment l’état psychologique des enfants orphelins. Le film, sous-titré en français, est l’adaptation d’un fait réel datant de 2002, au plus fort de la deuxième Intifada. En mars, un jeune Palestinien de 22 ans, armé du vieux fusil de son grand-père, se poste non loin du check-point de Ouyoun Haramiya (Yeux voleurs) dans la vallée de Wadi Al-Haramiya (la vallée des voleurs) entre Naplouse et Ramallah. Il tue sept soldats et trois colons israéliens armés. Le film narre l’histoire de Tarek, qui sort après sept ans de prison et regagne sa ville natale, où il découvre la mort de sa femme et la perte de sa fille. Tarek, interprété par l’acteur égyptien Khaled Aboul-Naga, se lance en quête de sa fille.
Au cours de cette quête, il rencontre Lila, incarnée par la chanteuse algérienne Souad Massi dans un atelier de couture, qui appartient à Adel, le riche habitant de la localité qui fait office de commis entre la population et les Israéliens.
Najwa Nejjar, artiste et militante palestinienne, a réalisé des films documentaires comme « Naïm et Wadiâ », et des films de fiction (Longs et courts métrages) présentés dans plus de 80 festivals arabes et internationaux. Son premier long métrage « Amer et Grenade » a été choisi comme film d’ouverture du programme soirées arabes au Festival de Dubaï.
Il est, par ailleurs, à rappeler que quatorze films concourent pour le grand prix Tamouda du cinéma méditerranéen et les prix du jury, qui porte le nom du réalisateur marocain, Mohammed Reggab, du premier film au nom du réalisateur algérien, Azzedine Mneouar, de la meilleure interprétation masculine, de la meilleure interprétation féminine ainsi que pour le prix des droits de l’Homme, décerné par le Conseil national des droits de l’Homme au Maroc, en plus du prix du public.