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Né à Naples le 15 août 1925 dans une famille mélomane, Aldo Ciccolini était le doyen des grands maîtres du clavier. Il travaille d'abord le piano, puis la composition, avant de remporter prix sur prix et de se voir confier une classe au Conservatoire dès 1947. Deux ans plus tard, il triomphe du redoutable concours Marguerite Long-Jacques Thibaud à Paris, où il s'installe.
Sa carrière internationale démarre dès 1950 en Amérique latine, puis à New York, sous la direction de Dimitri Mitropoulos. On le présente déjà comme un ardent défenseur des musiciens français les plus connus, Debussy et Ravel. Mais pas seulement. Il exhume des compositeurs négligés par la critique, tels Erik Satie, Valentin Alkan, Déodat de Séverac, Emmanuel Chabrier ou Alexis de Castillon. Soliste des grandes formations symphoniques mondiales, il interprète Bach et Scarlatti, Rachmaninov, Grieg ou Borodine sous la direction de chefs illustres tels André Cluytens, Pierre Monteux, Charles Münch, ou Wilhelm Furtwängler.
Modeste, il se considère, non pas comme un maître à imiter, mais comme un passeur de flambeau. "Il n'y a, disait-il, rien de plus émouvant que de voir le talent d'une jeune fille ou d'un jeune homme se développer comme une fleur".