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En effet, dans sa revue mensuelle de conjoncture économique, monétaire et financière du mois de mars, BAM indique que s’agissant des facilités de trésorerie, elles ont vu ainsi leur taux de croissance revenir de 2,8% à 0,2% en mars 2015, alors que les prêts à caractère financier ont accentué leur baisse de 0,8% à 4%. De même, la même source fait ressortir qu’à l’inverse, les crédits à l’équipement et ceux à la consommation se sont accrus respectivement de 5,9% et de 11,3%, après 4,2% et 11% un mois auparavant. Pour ce qui est des prêts immobiliers, les auteurs de la publication signalent que leur rythme de progression est resté quasi-inchangé, soit à 3,2%, recouvrant un ralentissement de 5,8% à 5,6% des crédits à l’habitat et une contraction de 3,8% de ceux aux promoteurs immobiliers. Quant aux créances en souffrance, ils soulignent que leur progression s’est inscrite en décélération de 18,4% à 13,1% tandis leur ratio au crédit bancaire s’est, lui, stabilisé à 6,9%.
La publication explique également que par secteur institutionnel, le ralentissement du crédit bancaire reflète celui du rythme d'accroissement des crédits destinés au secteur privé (revenu de 3,7 % à 3 %), de celui des crédits aux sociétés non financières (décélération de 2,2 % à 1,3 %) et de celui des prêts aux ménages (5,7 % à 5,1 %).
De même, ajoute-t-on, les concours au secteur public ont connu une hausse de 13,5 % contre 15,9 % un mois auparavant.
Par ailleurs, BAM note qu’au premier trimestre 2015, la ventilation du crédit bancaire par branche d'activité laisse apparaître des baisses annuelles de 11,7 % des concours alloués aux industries manufacturières contre une augmentation de 3,6% au trimestre précédent et de 1%, après 0,5% des prêts alloués à la branche «Bâtiments et travaux publics».
Et de préciser, s’agissant des crédits destinés à la branche «Electricité, gaz et eau», qu’ils ont continué, en revanche, d'afficher des augmentations importantes, soit 24,6% au lieu de 31,4% et, par contre, ceux destinés aux services, ils se sont accrus de 0,8% après une baisse de 2,7%.
En outre, BAM a relevé que les prêts octroyés aux agents non financiers par les autres sociétés financières et non inclus dans la situation monétaire, ont accusé, de leur côté, durant le premier trimestre 2015, une baisse de 2% après celle de 0,4% à la même période un an plus tôt. C’est en liaison, poursuit-on, notamment avec la diminution de 3,1% des prêts distribués par les sociétés de financement.
Sur un autre registre, la revue dévoile que par objet, les crédits à la consommation ont marqué une diminution de 14 %, contre celle de 13,7 % enregistrée un trimestre auparavant, tandis que ceux d'affacturage se sont contractés de 4,5 % après une hausse de 30,5 %.
A l'inverse, est-il précisé, le rythme de progression du crédit-bail s'est accéléré de 1,3 % à 2 %.
«Compte non tenu de l'opération d'absorption d'une société de financement par sa banque, les prêts distribués par les autres sociétés financières auraient augmenté de 0,4%, au lieu de 2,5%, alors que les crédits à la consommation auraient baissé de 2,8%, contre celle de 2,7%», conclut la même source.