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Ce comédien, metteur en scène et dramaturge égyptien auquel la 11ème édition du Festival international du film transsaharien de Zagora vient de rendre hommage n’est plus à présenter, étant donné sa carrière riche et variée. Après avoir achevé ses études à l’Institut de l’art dramatique, il a travaillé comme assistant à l’université mais sa passion pour l’interprétation l'a empêché de continuer sa carrière universitaire. Le choix porté sur lui par Mostafa Hossam El Din pour jouer dans le film «Gharam Al Afa3i » va lui ouvrir les portes du septième Art. Dès lors, il va apparaître dans plusieurs films tels que : « Al Yaoum Assades », « Entabeho Ayoha Al Azwag »(1990) et « El Hob Fi Taba » (1992). Côté télévision, il va camper plusieurs grands rôles dans de nombreuses séries telles « El Bahth An Tarik Akar ». Mais malgré ses succès et le fait qu’il soit devenu l’une des meilleures stars du cinéma égyptien, son amour pour la réalisation ne l’a jamais quitté. Comme ne l’a jamais quitté cette volonté chevillée au corps d’établir des passerelles entre l’art et la politique. Dans un entretien qu’il avait accordé il y a quelques années à notre confrère cairote « Al-Ahram Hebdo », il avait déclaré en substance que «l’artiste ne peut jamais se séparer du monde qui l’entoure. Sinon, son art sera momifié ». A propos de ses monodrames qui ont toujours un cadre humain et surtout expressif, il avait précisé que « les soucis et slogans des Arabes sont les mêmes, car ils sont tous victimes des régimes autoritaires. Le monde arabe vit un même scénario. Ainsi, il est uni par le même destin. Les révolutions ne sont qu’un débat d’idées et je m’intéresse à les analyser seul, à travers un monodrame. Par exemple, la dictature cache la vérité alors que les médias l’exposent. La différence entre les deux provoque le défi». Son film « Non » est une sorte de pamphlet dénonçant toutes les sortes de répressions, d’oppressions, d’atteintes aux libertés, d’extrémismes religieux et de séditions sectaires. Hicham Abdelhamid y mise sur les gestes et l’expression du visage, à travers 18 scènes cinématographiques, oscillant entre tragédie et blagues autour de l’actualité politique et sociale pour dresser le décor de ce que l’Egypte a vécu durant le Printemps arabe.