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En effet, «le Maroc reste l’un des plus grands gagnants de ce nouvel indice. Il s’est positionné pour la première fois au Top 10. C’est de loin le meilleur résultat pour un pays en développement dans le classement réel », apprécient les auteurs du rapport.
Selon ce classement établi par le Climate Action Networks (CAN Europe) et l'organisation de développement Germanwatch, le Maroc obtient de précieux points en matière de lutte contre le changement climatique. Il occupe désormais le 9ème rang mondial, avec un score de 65,73, sur 58 pays les plus émetteurs dans le monde. Soit 6 places de plus que l’année dernière.
Classé 15ème en 2014, avec un score de 63,99, le Maroc se situe aujourd’hui au-dessus des pays tels que l’Irlande (10ème, 65,15), la Suisse (11ème, 65,05) et la France (12ème, 64,11).
Au niveau du continent, le Royaume vient loin devant l’Egypte (24ème, 59,19), l’Afrique du Sud (37ème, 54,63) et l’Algérie (39ème, 54,46).
La performance du Royaume est le résultat de sa politique audacieuse dans le domaine des énergies renouvelables, suggère le rapport. En plus d’avoir adopté des objectifs d'énergie renouvelable ambitieux, indique-t-on, « le Royaume a aussi pris en charge son engagement avec un nombre croissant de l'énergie solaire et projets éoliens comme moyen d'assurer le climat-compatible développement ».
Ce n’est pas tout. Le rapport salue également «son cadre juridique et institutionnel sur les énergies renouvelables et l'efficacité, ses coupes dans l'essence et les subventions de mazout ainsi que son rôle de pionnier dans la construction de la plus grande centrale solaire concentrée du monde à Ouarzazate (500 MW)».
Pour le Climate Action Networks (CAN Europe) et l'organisation de développement Germanwatch, il ne fait aucun doute que « le Maroc émerge encore une fois comme l'un des précurseurs mondiaux dans la politique de l'énergie renouvelable ».
Précisons qu’en tête du classement se trouvent le Danemark (4ème, 77,76), la Suède (5ème, 71,44), le Royaume-Uni (6ème, 70,79), le Portugal (7ème, 67,26) et Chypre (8ème, 66,99). Et que les trois premières places n’ont pas été désignées.
Il est à souligner que ce classement est établi sur la base d’un travail qui évalue et compare les émissions de CO2 par habitant, l’évolution des émissions de CO2 ainsi que la politique climatique des 58 Etats, responsables de plus de 90% des émissions mondiales de CO2 liées à l'énergie.
Selon le Climate Change Performance Index, l’Australie (35,57) et l’Arabie Saoudite (24,19) obtiennent les plus mauvais scores dans ce classement. Lanternes rouges de ce classement, ils sont respectivement classés 60 et 61ème.
Plus généralement, les auteurs de ce rapport estiment que des efforts doivent être poursuivis d’autant plus que « les émissions mondiales de CO2 liées à l’énergie ont atteint un nouveau record. Toutefois, reconnaissent-ils, « les développements récents indiquent une volonté nouvelle de mener des actions sur la protection du climat».
«Nous constatons à travers les tendances mondiales actuelles des signes indiquant des changements prometteurs dans certains secteurs les plus pertinents pour la protection du climat», explique Jan Burck, un des auteurs du rapport, sur le site de l’organisation Germanwatch.
«La hausse des émissions a ralenti et les énergies renouvelables sont de plus en plus développées en raison de la baisse des coûts et des investissements massifs».