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Ainsi, le premier Etalon d’or de Yennenga du Maroc a été remporté en 1973, par le réalisateur Souheil Ben Barka, avec son film “Les mille et une mains”, suivra le trophée de Nabil Ayouch en 2001, avec “Ali Zaoua”. Le dernier trophée du Maroc a été remporté par Mohamed Mouftakir en 2011 avec son film “Pégase”. Les autres distinctions remportées par le Royaume sont le Prix de la meilleure interprétation masculine en 1983 (Mohamed Abachi pour son œuvre Coiffeur du quartier), Prix spécial du jury en 1995 ( M. A. Tazi, A la recherche du mari de ma femme), Prix du meilleur son en 1999 (Tawsi Tahbet pour la bande-son du film Lalla Hobby) et l’Etalon d’argent de Yennenga en 2005 décerné à Hassan Benjelloum, réalisateur de “La Chambre noire”.
Les réalisateurs maliens sont au coude-à-coude avec ceux du Maroc. C’est Souleymane Cissé qui a ouvert le bal des trophées pour le Mali, en remportant en 1979, l’Etalon d’or de Yennenga avec son film “Baara”. Trois pays ont remporté à deux reprises, l’Etalon d’or du FESPACO. Il s’agit de la Côte d’Ivoire (1981 et 1993), de la Mauritanie (1987 et 2003) et du Burkina Faso, pays hôte, (1991 et 1997). Le Cameroun (1976), le Ghana (1989), l’Algérie (1985), la RD Congo (1999), l’Afrique du Sud (2005), le Nigeria (2007), l’Ethiopie (2009) et le Sénégal (2013) ont remporté une seule fois chacun la palme. Cette année, le Maroc, l’un des pays les plus représentés à la 24ème édition du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou est à la conquête d’un 4ème Etalon de Yennenga.
En effet, deux films figurent parmi les 20 œuvres en compétition officielle, dans la catégorie long-métrage. Il s’agit de “C’est eux les chiens” de Hicham Lasri, et de “Fièvres” de Hicham Ayouch, selon la sélection officielle diffusée sur le site web de cette manifestation cinématographique de renommée internationale.