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En 2014, les flux touristiques de Portugais vers le Maroc ont connu une évolution dérisoire de 1 % ne dépassant pas les 60.486, a fait savoir M. Achachi dans un entretien à la MAP, expliquant cela par une réduction du budget annuel consacré à la promotion et un manque en termes de capacité d'hébergement mais aussi par des prix de prestations qui ne sont pas toujours concurrentiels.
Outre Saïdia, qui est la première destination marocaine des Portugais, M. Achachi a ainsi plaidé pour la promotion d'autres régions du Maroc particulièrement Agadir et la cité ocre, dotés des avantages d'une ligne directe reliant Lisbonne à Marrakech.
Il a de même noté l'importance d'assurer une capacité d'hébergement adéquate, faisant allusion dans ce sens à la fermeture l'année dernière d'une unité hôtelière de 600 chambres dans la station Saïdia ce qui a énormément nui aux flux touristiques à destination de cette région. Il s'agit d'une perte de 35 % en termes de nuitées et 30 % en arrivées, a-t-il précisé. Tanger est une autre destination très demandée par les touristes lusitaniens, a-t- il fait savoir, soulignant que la mise en place d'une ligne aérienne directe entre la capitale portugaise et la ville du Détroit, a boosté le tourisme à destination de cette région, outre évidemment les efforts du Conseil régional du tourisme de Tanger-Tétouan.
Le transport reste un atout essentiel pour le développement des flux de touristes. Sachant que 30 % des Portugais qui visitent le Royaume empruntent la voie terrestre car c'est moins cher, l'ONMT est en train d'examiner un autre créneau qui est l'autocarisme (transport par autocar) afin d'encourager ce moyen de transport plus économique, a indiqué M. Achachi.
"En présence d'offres adaptées et de capacité d'hébergement adéquate, nous pouvons facilement dépasser les 100.000 touristes portugais en deux ou trois ans pour les seules destinations d'Agadir et de Marrakech", a dit M. Achachi avec beaucoup d'optimisme, rappelant que le Portugais reste un touriste dépensier, comparativement à son niveau de vie et de son salaire moyen, qui consacre entre 500 et 800 euros pour son voyage au delà du package.
A quelques jours de la tenue de la Bourse du tourisme de Lisbonne (BTL) (25 février-1er mars), M. Achachi a lancé un appel aux professionnels marocains en les incitant à accompagner les efforts de l'Office lors de cet événement d'envergure auquel sont attendues plus de 1000 entreprises et entités venant de 36 pays.