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Invité pour la circonstance, Abdelaziz Mantrach, président de la commission logistique de l’ASMEX a insisté sur l’emplacement géographique du Maroc. Pour lui, ce dernier constitue un hub logistique important pour l’Afrique faisant savoir, dans la foulée, que pour être mieux armé à conquérir les marchés étrangers et notamment africains, il existe une stratégique nationale de logistique à même d’être d’une aide précieuse pour les exportateurs. Organisée en partenariat avec le spécialiste de la logistique industrielle et immobilière «Logintek», cette rencontre a été articulée autour de deux axes majeurs, en l’occurrence la logistique comme clé de compétitivité et le système de gestion dans sa globalité pour assurer une réduction des délais, des coûts et une amélioration de la qualité des services.
Pour ce qui est du premier volet, les participants à ce débat ont relevé que le Maroc a pu, durant ces dernières années, réaliser une véritable rupture dans le développement des infrastructures et de transport (autoroutes, ports, chemins de fer). Ils ont également précisé que parmi les principaux objectifs du programme gouvernemental 2008-2012, figure la consolidation d’une réelle compétitivité logistique et industrielle de l’économie du Maroc. Et d’expliquer, à ce sujet, que la stratégie nationale du développement de la compétitivité logistique est de nature à apporter les réponses nécessaires au développement de la logistique et les solutions adéquates aux problèmes de gestion des flux des marchandises.
Cette feuille de route sera, ajoutent-ils, le dénominateur commun des différentes stratégies sectorielles lancées ou en cours de mise en œuvre au niveau national, à l’instar du Pacte national pour l’émergence industrielle, du Plan Halieutis pour le secteur de la pêche, du Plan du secteur de l’énergie, du Plan Rawaj pour le commerce intérieur ou encore du Plan Maroc Vert pour l’agriculture.
Par ailleurs, les participants ont aussi discuté des problématiques du système de gestion dans sa globalité pour assurer une réduction des délais, des coûts et une amélioration de la qualité des services.
«Pour atteindre ses objectifs et arriver à couvrir les 3.300 Ha de zones logistiques initialement prévues, le Maroc a besoin de développer des solutions nouvelles et adaptées, et ce par une forte collaboration public-privé à tous les niveaux», ont-ils remarqué soulignant par la même occasion l’importance du respect des normes écologiques dans les projets novateurs à venir.