​Le Grand prix Jean-Giono décerné à Fouad Laroui

Décidément, l’écrivain et économiste marocain d’expression française, Fouad Laroui, vit de beaux jours.  Après avoir décroché le prestigieux Prix Goncourt de la nouvelle en 2012 avec «L'Etrange affaire du pantalon de Dassoukine »,  l’écrivain s’est vu décerner, jeudi dernier, le Prix Jean-Giono pour son dernier roman, « Les tribulations du dernier Sijilmassi», paru le 21 août dernier, aux Editions Julliard. Le roman faisait également partie de la liste des 15 œuvres sélectionnées pour le Prix Goncourt 2014, mais il a récemment été écarté de la liste finale. En revanche, il est toujours en course pour le Goncourt des lycéens.     «Le Prix Jean-Giono est décerné à un livre courageux et épatant», a affirmé Pierre Bergé, président du jury, dont faisait également partie Taher Ben Jelloun.  Il est à rappeler, par ailleurs, que Fouad Laroui était en compétition pour ce Prix avec trois autres écrivains, à savoir : Adrien Bosc avec «Constellation» (Stock), Pauline Dreyfus avec «Ce sont des choses qui arrivent» (Grasset) et Mathias Menegoz avec «Karpathia» (POL).
Dans «Les tribulations du dernier Sijilmassi», Fouad Laroui raconte l’histoire d’un ingénieur marocain qui, du jour au lendemain, décide de rompre avec son mode de vie occidentalisé. Une tentative de retour aux sources semée d'embûches et à l'issue plus qu'incertaine...  Dans son style inimitable, Laroui entraîne le lecteur à la suite de son héros dans une aventure échevelée et picaresque où se dessine en arrière-plan une des grandes interrogations de notre temps : qui saura détruire le mur que des forces obscures sont en train d'ériger entre l'Orient et l'Occident?