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Cette édition présente 14 films venus des différentes régions du Royaume pour entrer en compétition. Comme chaque année, le festival réunit des œuvres abordant des problématiques de l’éducation, notamment l’abandon scolaire et la déscolarisation de la fille dans le milieu rural. C’est également l’occasion de rendre un vibrant hommage au critique Omar Belkhamar, figure emblématique du septième art.
«L’organisation de ce festival s’inscrit dans le cadre de la dynamique que connaît le système éducatif national, et le ministère envisage de mettre en place des centres d’innovation et de créativité pour permettre aux élèves de développer leurs capacités dans les domaines artistiques, que ce soit dans le domaine du cinéma ou du théâtre. On organise ce festival depuis quatorze ans parce que nous nous sommes rendu compte que nous avons besoin d’introduire des activités parascolaires, donc des activités qui permettent à l’élève de découvrir ses capacités en matière de création artistique», souligne Mohammed Dali, président du festival et directeur de l’Académie régionale d’éducation et de formation de Fès-Boulemen. Et de poursuivre: «Ce festival est le couronnement d’un travail mené depuis le début de l’année au sein des établissements scolaires des différentes académies du Royaume. Notre projet d’avenir est d’internationaliser ce festival. A ce sujet, nous avons déjà conclu un partenariat avec nos amis allemands et les meilleurs films qui seront primés lors de l’actuel festival seront présentés au mois de novembre en Allemagne, lors de Festival international du film pédagogique qui réunit chaque année une centaine de pays».
Le jury chargé de départager les films en lice est composé de Abdelkader Kenkay, Naoual Benbrahm, Abdelhaq Belmamih, Noureddine Bendriss et Abdelali Achemlal.