-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
Du 17 au 19 avril courant, de jour comme de nuit, la musique n’a pas cessé d’envoûter visiteurs et locaux. Du rythme non stop, jusqu’à 3 heures du matin. Les vents du jour composaient également leur musique, à la faveur de visibles ondulations des dunes. La nuit, elles se confondent avec les magnifiques prestations artistiques. Une harmonie qui devrait durer. Les organisateurs l’avaient bellement exprimée de par le festival : respect et protection.
Toutes les conditions étaient donc réunies pour un «franc succès». Nacer Naceri pouvait enfin le clamer non sans fierté à la fin de ces trois jours : «Notre manifestation prend fin avec le sentiment du devoir accompli, car nous pouvons dire sans hésitation que cette édition a obtenu un franc succès, mais nous appelons tout le monde à continuer sur l’enseignement du respect et de la protection de Dame nature et de vénérer ces lieux magiques ».
Des dizaines de milliers de personnes venues de partout étaient séduites aussi bien par les beaux spectacles artistiques que par les paysages féériques de la région et les trésors culturels véhiculant coutumes, mœurs et us des communautés de la région. Elles essayent autant que faire se peut de se travestir en nomades du désert, à la faveur d’un long turban multicolore sur la tête et des costumes du terroir. Une économie à promouvoir grâce à ce genre d’animation et un patrimoine culturel à pérenniser.
L’Association des promoteurs touristiques de Merzouga est donc consciente des enjeux ciblés. Redonner à cette belle cité son rôle d’antan, à savoir celui de carrefour culturel et civilisationnel et lieu de passage incontournable des caravanes commerciales et culturelles actives entre le Maroc et l’Afrique subsaharienne. Le premier jalon est posé: renouer les liens par la musique.