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Dans la foulée, El Khalfi qui est allé plus vite que la musique en prônant à tout va «qu’il s'agit d'un progrès important et de l'amorce d'un nouveau départ sur la voie d'une amélioration nette de la position du Royaume en matière de lutte contre la corruption après des années de recul, a été sonné par ledit rapport qui met en exergue que ces dernières années, "les efforts du gouvernement pour combattre la corruption ont eu un impact limité sur la réputation du pays vis-à-vis des milieux d'affaires étrangers".
Et la liste des bourdes de l’actuel Exécutif est loin d’être exhaustive, lui qui ne cesse de se défausser face à ce qui se déroule. En effet, les experts européens ont lancé un pavé dans la mare en dévoilant une troublante lapalissade : un système de rémunération "complexe, opaque" et "inéquitable", où les fonctionnaires tirent 80% de leurs revenus de primes et autres allocations "discrétionnaires". Selon la même source, avec un tel système, le risque est élevé de voir les fonctionnaires se soumettre avant tout "au bon vouloir de leurs supérieurs", plutôt qu'au respect de la légalité!
De fil en aiguille et loin de rassurer néophytes et spécialistes, le rapport déplore qu'"il n'existe aucune protection réelle des lanceurs d'alerte", qui seraient amenés à dénoncer des faits de corruption au sein de l'administration. Le tir est donc à rectifier. Et aux experts du Conseil de l’Europe de signaler une urgence, non celle de comment endiguer ce mal endémique mais plutôt de tenter d’améliorer la situation actuelle, en instaurant un code de procédure administrative" afin d'assurer la "sécurité juridique" et la "transparence" dans les décisions des autorités.
Pour rappel, le Conseil européen est resté fidèle à ses us puisqu’il a précédemment accablé le Maroc dans un rapport datant de février dernier en portant sur le haut du pavois que la note est encore salée pour le Royaume… Susciter le débat est bien, mais encore faut-il que les concernés se mettent en rangs serrés.