-
Kristalina Georgieva: «Les tensions commerciales sont, dans une large mesure, le résultat d’une érosion de la confiance»
-
Casablanca : L'innovation en logistique industrielle au cœur de la 1ère édition de la Conférence internationale SMILE
-
L'assurance, la prévoyance sociale et l'inclusion financière en débat à Dakhla
-
SIAm: 35 entreprises espagnoles attendues pour la 17ème édition
-
Une 17ème édition à l'heure des grandes mutations agricoles

"La bonne performance de l'économie marocaine de ces dernières années peut être en partie attribuée à une gestion prudente des finances publiques et à la mise en œuvre du programme gouvernemental de réformes structurelles", ont-ils relevé dans la déclaration finale sanctionnant les travaux de la 12ème session du Conseil d'association UE-Maroc.
L'UE note toutefois que certains défis subsistent, tels que la poursuite de la consolidation budgétaire, qui semble être sur la bonne voie, et le renforcement de la compétitivité afin de mieux attirer les investissements étrangers.
Rappelant que le Maroc a procédé cette année au démantèlement progressif de la compensation du gasoil, l'UE a souligné que la révision progressive du système de subventions généralisées, qui paraît inéluctable, devrait être accompagnée par un système offrant un meilleur ciblage des catégories de population les plus démunies.
Concernant les échanges commerciaux entre les deux parties, l'UE a indiqué qu'ils ont continué leur augmentation en 2014 au bénéfice des deux parties, confortant ainsi la place de l'UE en tant que principal partenaire du Maroc.
L'UE s'est aussi félicitée des avancés qui ont eu lieu dans la négociation d'un accord de libreé-change complet et approfondi (ALECA), dont le quatrième round a eu lieu en avril 2014, soulignant l'importance de tenir la cinquième session de la négociation dès que possible et que les deux parties restent engagées à conclure un ALECA qui prenne en considération les intérêts et priorités mutuelles dans les meilleurs délais.
L'ALECA, rappelle l'UE, visera à faciliter une intégration progressive du Maroc au marché intérieur européen et s'étendra bien au-delà du champ d'application de l'accord d'association existant, en incluant par exemple le commerce des services, les marchés publics, la concurrence, les droits de propriété intellectuelle, la protection des investissements et l'intégration progressive de l'économie marocaine dans le marché unique de l'UE, dans des domaines comme les normes industrielles et techniques ou les mesures sanitaires et phytosanitaires.
L'UE souhaite à cet effet que le Maroc puisse, avec l'appui de l'UE, élaborer un Plan national de convergence réglementaire qui orientera ce processus de manière stratégique et qui, ensemble avec l'ALECA, donnera un élan plus fort aux réformes.