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Ces différentes manifestations seront bâties autour du thème choisi, cette année, par l’Organisation internationale de protection civile (OIPC). A savoir : « La Protection civile et la réduction des catastrophes dans le cadre du développement durable ».
Organisées sur l’ensemble du territoire national, elles revêtiront la forme de Journées «Portes ouvertes» au cours desquelles il sera procédé à la présentation des risques de la localité et des équipements et matériels de secours ainsi qu’à l’exécution de manœuvres et de démonstrations en matière de secours, de sauvetage et d’extinction des incendies, indique dans un communiqué la Direction générale de la Protection civile.
Ces activités offrent l’occasion de rappeler que les catastrophes, qu’elles soient occasionnées par les forces de la nature ou tout simplement générées par l’activité humaine, causent chaque année à travers le monde des pertes en vies humaines et des dégâts matériels incommensurables et réduisent à néant des années d’efforts consentis pour le développement du genre humain.
Sachant que les inondations, les tremblements de terre, les tsunamis, les glissements de terrain, les feux de forêts, les incendies et les accidents sous leurs diverses formes, sont de plus en plus source de désolation et de ravages là où ils frappent, cette journée sera également marquée par la sensibilisation des citoyens, particulièrement les écoliers et les étudiants, aux différents risques et à la distribution d’affiches et de dépliants y afférents, ajoute-t-on.
On ne le dira jamais assez, les catastrophes provoquent des perturbations graves aux économies et aux structures sociales. Il faut dire que le plus souvent, «leurs incidences directes sont grevées d’incidences indirectes ou latentes qui peuvent être tout aussi néfastes pour la communauté sinistrée». Cette dernière devant faire face au « chômage forcé dû notamment aux destructions d’unités de production et d’équipement, à l’inflation, à l’aggravation des disparités sociales, aux déséquilibres ainsi créés dans la croissance des régions, entre autres», souligne la Direction générale de la Protection civile.
Ainsi, «la prise de mesures rationnelles et éthiquement responsables en matière de protection civile, avec l’implication de tous les acteurs et parties prenantes concernés aux niveaux national, régional, des collectivités décentralisées, du secteur privé, de la société civile et des ONG, doit-elle être un objectif prioritaire, en vue de favoriser, autant que faire se peut, l’émergence de communautés résilientes, à l’abri des risques majeurs sous leurs différentes formes », estime-t-on.
Pour ce faire, indique la Protection civile, « une stratégie globale et multisectorielle doit être adoptée et doit se préoccuper davantage des mesures préventives en tirant profit de l’apport de la science et de la technologie à travers la réalisation d’études et de recherches sur les risques potentiels, leur nature, la probabilité de leur survenance et les dégâts susceptibles d’en découler, le degré de vulnérabilité à leurs effets pour l’espace territorial concerné».
Les efforts déployés pour la réduction des catastrophes dans le cadre du développement durable doivent être axés notamment sur la planification et la réglementation de l’occupation du sol par l’orientation du développement hors des régions particulièrement vulnérables. «Cela aura le mérite de contribuer à assurer une urbanisation ordonnée, rationnelle, allant de pair avec la réalisation du potentiel socioéconomique des terrains concernés, la sauvegarde des ressources naturelles et les impératifs de la sécurité», estime la Protection civile soulignant qu’il est essentiel, en outre, «de mettre en place un train de mesures efficaces de préparation, car les risques de catastrophe ne sont jamais totalement éliminés».