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Il a accordé environ 4 millions de dollars de dommages et intérêts et quelque 3,4 millions de dollars au titre des revenus générés par “Blurred Lines”, l’un des plus gros tubes planétaires de 2013, aux héritiers de l’icône “soul”. “C’est un clou de plus dans le cercueil d’une industrie musicale qui se meurt”, assure le compositeur Greg Wells, qui a co-écrit des titres avec les superstars Adele et Katy Perry. “Cela confirme selon moi que pour la plupart des gens ordinaires, la musique sonne comme du chinois. Et ça fait grimper la peur à un niveau maximal pour des gens qui font ce que moi et Pharrell faisons pour gagner notre vie”, a-t-il ajouté auprès de l’AFP.
Pour Michael Harrington, compositeur et expert musical du SAE Institute, à Nashville (sud des Etats-Unis), cette décision pourrait déclencher une avalanche de poursuites. “Je n’ai jamais vu un aussi mauvais jugement — La mélodie n’a pas été prise, les paroles n’ont pas été copiées, il n’y avait pas de progression de lignes de guitares imitée...”, a-t-il déploré.
L’auteur-compositeur américain busbee, qui a notamment travaillé avec Shakira, explique que le plagiat de mélodies est un vrai problème mais que “si on commence à essayer de deviner (tout ce qui a pu inspirer) chaque création, c’est un peu compliqué”. Dorénavant, les musiciens obtiennent des droits avant d’utiliser un sample dans une chanson.