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Intervenant lors de cet atelier, Latifa Ziouani de la Chambre des conseillers a souligné que la question de la femme a toujours été une des principales préoccupations du Maroc eu égard au rôle qu'elle joue dans le développement du pays.
En ce sens, le Maroc a procédé à la révision de nombreux textes de loi en vue de les rendre conformes aux conventions internationales qu'il a ratifiées en vue d'éliminer toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, a ajouté Mme Ziouani, citant à ce propos, entre autres, les Codes de la famille et du travail ainsi que la loi sur la nationalité.
Concernant l'éducation et la formation, elle a indiqué que l'objectif de la généralisation de la scolarisation est sur le point d'être réalisé en atteignant un taux global de 95% dont 47% filles.
Mme Ziouani a également relevé que l'Initiative nationale pour le développement humain, lancée par SM le Roi Mohammed VI en mai 2005, vise l'ensemble des populations se trouvant dans des situations précaires.
La parlementaire marocaine a, en outre, indiqué que les femmes marocaines ont prouvé leur compétence dans les postes de responsabilité dans plusieurs domaines et secteurs, y compris ceux qui étaient dominés par les hommes, soulignant, à titre d'exemple, qu'elles représentent 33% des fonctionnaires, 20% des magistrats, 30% des avocats et 24,6% des médecins.
De même, a-t-elle poursuivi, la contribution des femmes à la gestion des affaires publiques est devenue une réalité, à différents niveaux, avec l'accès en 2002 à la Chambre des représentants de 35 femmes, de 34 en 2007, et de 60 en 2011, grâce à la création d'une liste nationale réservée aux femmes.
Elle a également rappelé que lors des élections communales de 2009, une approche genre a été mise en œuvre et qui a permis à 3260 femmes d'accéder à la gestion des affaires locales.