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Par branche d'activité, la proportion des industriels qui déclarent le climat des affaires "normal" varie de 39 % pour les industries "chimiques et para-chimiques" à 92 % pour les industries "électriques et électroniques", explique la Banque centrale qui vient de publier les résultats trimestriels de l'enquête mensuelle de conjoncture dans l'industrie pour le troisième trimestre 2014. En revanche, la part de ceux qui le déclarent "défavorable" varie de 8 % au niveau des industries "électriques et électroniques" à 49% au niveau des industries "chimiques et para-chimiques", précise la note de BAM.
Les conditions de production seraient restées normales au cours de la même période. C'est ainsi que, pour l'ensemble des branches, l'approvisionnement se serait effectué dans des conditions normales, selon 71 % des industriels et difficiles selon 26 %, après respectivement 85 % et 13 % le trimestre précédent.
Pour ce qui est des stocks des matières premières et des demi-produits, ils auraient été à leur niveau normal selon 69 % des industriels et inférieurs à la normale selon 24%, contre respectivement 83 % et 9 % le trimestre dernier.
Cette évolution reflète principalement la perception des industriels de la branche "chimie et parachimie" dont 53 % estiment que leurs stocks sont à un niveau normal, contre 86 % un trimestre auparavant.
S'agissant des effectifs employés, ils seraient restés globalement inchangés selon plus des deux tiers des industriels dans l'ensemble des branches, avec toutefois des parts supérieures à 20 % des entreprises indiquant une baisse des effectifs au niveau des branches "textile et cuir", "mécanique et métallurgique" et "électrique et électronique".
Pour le trimestre prochain, la moitié des entreprises envisage un maintien des effectifs au même niveau, contre 21 % qui comptent l'augmenter.
Interrogés sur les contraintes limitant le développement de leur production, au T3-2014, 30 % des industriels évoquent "l'insuffisance de la demande", 20 % "les difficultés de financement" et 19 % "l'accentuation de la concurrence".
De leur côté, les coûts unitaires de production auraient, selon 56 % des industriels et augmenté de 40 %, précise l'enquête, relevant que, par composante, les coûts financiers et le niveau des salaires auraient été inchangés selon respectivement 70 % et 64 % des entreprises.
Toutefois, l'enquête fait savoir que les coûts de l'énergie et ceux des matières premières hors énergie ont été déclarés en hausse selon respectivement 54 % et 30 % des industriels et en stagnation d’après la moitié d'entre eux.
Pour ce qui est de la situation de la trésorerie, 50 % des industriels interrogés la qualifient de normale, tandis que 46 % d'entre eux la juge difficile.
La trésorerie a été impactée négativement par la réduction des délais fournisseurs (selon 52 % des entreprises contre 13 % un trimestre auparavant) et par la persistance des difficultés de recouvrement et la hausse des charges non financières.
Concernant les conditions de financement, l'accès au financement bancaire aurait été normal selon 70 % des industriels et difficile selon 29 %.
Pour le coût du crédit bancaire, il serait resté inchangé selon 89 % des industriels, précise l'enquête.
De leur côté, les dépenses d'investissement auraient stagné selon 45 % des industriels et augmenté selon 34 %, ces derniers s'attendent à hauteur de 51 % à une stagnation de leurs dépenses d'investissement contre 36 % à une hausse.
Pour le financement de l'investissement, près de la moitié des industriels déclarent avoir eu recours à l'autofinancement tandis que l'autre moitié indique avoir bénéficié de crédits d'institutions financières, ajoute l'enquête.