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D’après le procès-verbal de cet accord, un programme de rattrapage pour les examens devrait être établi en impliquant les facultés, les bureaux et les conseils d'étudiants de manière à garantir des sessions de soutien et la mise en place d'une phase préparatoire au cours des deux premières semaines de septembre 2019.
Le PV a également indiqué qu’il y aura le passage des examens de rattrapage des premier et second semestres ainsi qu’une session extraordinaire.
L'accord a précisé, en outre, que la prochaine rentrée universitaire à la Faculté de médecine aura lieu après l'achèvement des examens de la session extraordinaire et que les concours internes pour 2019 seront reportés à la première semaine de janvier 2020. Le concours du résidanat pour l'année 2019 sera lui aussi reporté à janvier 2020. En contrepartie, le ministère de la Santé s'est engagé, en vertu de l'accord en question, à augmenter les embauches dédiées aux titulaires du doctorat en pharmacie à compter de l'année universitaire 2019/2020.
Le ministère s’est également engagé à augmenter le nombre de postes dédiés au concours du résidanat en cinq ans pour les trois filières, en fonction du nombre de sièges ouverts pendant le concours de résidanat de 2019 en augmentant le nombre de places à 100 postes chaque année au niveau national par rapport au nombre de sièges de l'année universitaire précédente.
Selon le même document, 50 postes seront ajoutés chaque année au niveau national par rapport au nombre de postes du concours de résidanat non contractuel de l'année universitaire précédente en plus de l'engagement de maintenir au moins le même nombre de sièges ou de l'augmenter au niveau national à partir du concours de résidanat de 2025.
Il y aura également la suppression du volet concernant la moyenne obtenue au cours des années de formation des éléments des tests des concours, en plus de l’obligation pour les étudiants en pharmacie de bénéficier de la bourse d’études lors de la cinquième année de formation, conformément au décret régissant le statut des externalités, comme c’est le cas pour le reste des étudiants des facultés de médecine et de médecine dentaire à partir de l'année universitaire 2019/2020.
En outre, le procès-verbal de l'accord a stipulé l'obligation pour les étudiants de sixième année en pharmacie de bénéficier d'une compensation pour les tâches, conformément au décret organisant les étudiants en charge de stages, comme c'est le cas pour les étudiants de troisième année en médecine à compter de l'année universitaire 2019/2020.
Cet accord met ainsi fin à un conflit qui a duré plus de 6 mois impliquant quelque 18.000 étudiants en médecine qui n’ont pas hésité à boycotter les cours, les stages hospitaliers et les examens en signe de protestation.
Les étudiants, dans leur ensemble, étaient convaincus que l’année universitaire est perdue à jamais avec le reste de leur cursus en médecine dont ils ne voient plus le bout avec une crise qui n’a jamais autant duré.
Les divergences sur les études et les privilèges accordés aux facultés privées ont constitué la pomme de discorde au point que des parlementaires se sont mêlés à la partie pour offrir leurs services de médiateurs afin de dépasser le blocage.
Du côté du gouvernement, il a toujours considéré avoir répondu favorablement à la quasi-totalité des revendications des étudiants grévistes et il a campé sur une position de fermeté en refusant de lâcher du lest dans ses négociations avec les étudiants. Ce qu’il a finalement fait permettant à la situation de se décanter et aux études de reprendre leur cours normal.
Le gouvernement salue la signature du PV mettant fin à la grève
Le gouvernement a salué, mercredi, la signature du procès-verbal d'un accord entre les doyens des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire et des représentants des étudiants de ces facultés, lequel document approuve les revendications «pertinentes», mettant ainsi fin au mouvement de grèves qu'a connu le milieu universitaire sanitaire.
S'exprimant lors d'un point de presse à l'issue du Conseil de gouvernement qui s'est tenu jeudi dernier, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la Société civile, porte-parole du gouvernement, Mustapha El Khalfi, a indiqué que le Conseil «a été informé de la conclusion du dialogue relatif au mouvement de grève mené par les étudiants des facultés de médecine, de pharmacie et de médecine dentaire, et ce sur la base d'une déclaration du ministre de l'Education nationale, de la Formation professionnelle, de l'enseignement supérieur et de la Recherche scientifique», soulignant que le Conseil a salué «les efforts fournis par l'ensemble des intervenants» pour aboutir à la conclusion de cet accord, qui «permettra de répondre aux revendications pertinentes des étudiants et de mettre un terme aux grèves».