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A sa 7ème année, le Festival réussit déjà à s’imposer dans le paysage culturel de la ville, et devenir un rendez- vous littéraire incontournable, qui réunit les passionnés du livre et de la parole envoûtante. Ainsi on peut y rencontrer dans une atmosphère poétique, des romanciers, poètes, nouvellistes du Maroc, mais aussi venus de l’étranger comme on peut y croiser des critiques chevronnés et chercheurs talentueux.
La poétesse et chanteuse palestinienne Chadia Hamid, venue de Haïffa, a ouvert le bal de cette édition par un bouquet de chansons qui a séduit l’assistance. Ce premier jour s’est caractérisé par un vibrant hommage rendu à deux personnalités académiques, en reconnaissance de leurs apports dans le domaine de la littérature, à savoir le penseur Abdelwahab Tazi Saoud et le docteur Hassan Aourid qui a affirmé: «Avec cette symbolique de Fès je ne peux qu’être honoré». Et d’ajouter: «Fès est habilitée à être le réceptacle de la culture marocaine sous toutes ses formes, dans une propension universelle. Quand on parle de la culture marocaine, ce n’est pas dans la perspective de flatter la tradition, mais plutôt de s’inscrire dans la modernité et l’universalité».
L’autre fait marquant de cette première journée est l’attribution du prix international de Fès du livre au poète Mohamed Bentalha.
Pour le bonheur des spectateurs, au cours des jours suivants, l’assistance dégustera des récitals poétiques déclamés par des poètes marocains de renom tels Hassan Nejmi, Abderrarfie Jawahri, Malika Aassmi, Hassan Aourid, Mohammed Sarghini, Allal Elhajjam, entre autres.
Cet événement culturel par excellence connaîtra également la participation de l’écrivaine allemande Claudia Ott, ainsi que María Jesùs Fuentes García et Pedro Enriquez de l’Espagne.
Au programme, figurent également des projections de films, des rencontres-débats et signature d’un ensemble d’ouvrages littéraires.