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Mais la semaine dernière, les commissaires de l'exposition ont été informés par la mairie de mises en garde émanant de représentants d'une fédération d'habitants de confession musulmane sur "d'éventuels incidents irresponsables non maîtrisables pouvant survenir", ont indiqué deux commissaires et l'artiste dans un communiqué conjoint. Zoulikha Bouabdellah s'est dite surprise de "l'incompréhension" suscitée par son œuvre, qu'elle met "sur le compte de l'émotion liée" aux récents attentats en France.
Elle a précisé que son intention n'était "ni de choquer, ni de provoquer" mais de susciter "un dialogue" entre "profane et sacré" et sur "la place de la femme". "Je m'interroge sur les raisons qui poussent une certaine frange de Français de confession musulmane à voir dans cette installation une œuvre blasphématoire", a-t-elle commenté.
L'artiste a décidé de remplacer "Silence" par une installation vidéo intitulée "Dansons", représentant une danse du ventre avec en fond sonore l'hymne français. La Fédération des associations musulmanes de Clichy, qui a évoqué les risques d'incidents, n'était pas joignable dans l'immédiat.