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​El Yamiq pisté par FC Grenade

Jeudi 27 Août 2020

FC Grenade, équipe de première division du championnat espagnol, veut s'attacher les services de l’international marocain Jawad El Yamiq qui a évolué cette saison au sein de Real Saragosse (2ème division) sous forme de prêt en provenance de Genoa.
Selon le journal spécialisé "Marca", les responsables du club andalou, qui disputera l’Europa League l’année prochaine pour la première fois de son histoire, ont accéléré les négociations ces derniers jours pour faire signer le joueur de 28 ans.
Avec El Yamiq, FC Grenade, révélation de la saison dernière, cherche à renforcer sa défense en prévision d’aller loin dans la compétition européenne et en Liga. 
Si ce transfert prendrait forme, Jawad El Yamiq sera le deuxième joueur marocain à porter les couleurs de FC Grenade après Youssef El Arabi. 
Depuis son arrivée en janvier dernier, El Yamiq a gagné sa place de titulaire indiscutable dans les schémas techniques de l’entraîneur de Saragosse Victor Fernandez.
Né le 29 juillet 1992 à Khouribga, Jaouad El Yamiq avait passé cinq ans au sein de son club formateur pour rejoindre le Raja lors du mercato estival de 2016. En janvier 2018, il avait signé un contrat de trois ans avec le club italien du Genoa CFC.

​Le cyclisme, déjà une forteresse sanitaire avant le Covid

Et si le cyclisme était le sport le mieux préparé face au Covid-19 ? Désinfection des chambres, gel hydroalcoolique partout et isolement des coureurs fiévreux: une bonne partie du peloton d'avant était déjà parée --ou presque-- à la pandémie.
"Pour notre équipe, pas grand-chose n'a changé à part les masques. Nous faisions presque déjà tout le reste", constate Ineos, l'équipe d'Egan Bernal, sans doute la plus pointilleuse en matière prophylactique.
La phobie de la contamination dans le peloton du Tour de France ne date pas du coronavirus et de la menace, qui pèse sur les équipes, du retour à la maison en cas de deux cas positifs en sept jours.
Sport itinérant et usant pour les organismes, à la merci des germes en troisième semaine d'un grand tour --Thibaut Pinot, promis au podium du Giro 2018 sans une pneumopathie à deux étapes de l'arrivée en sait quelque-chose-- le cyclisme frôle depuis des années l'obsession sanitaire.
Le large éventail de précautions de l'ex-Team Sky a infusé dans le peloton, inspiré par le bilan de la formation britannique --couronnée de succès dans sept des huit derniers Tour de France.
Groupama-FDJ s'est mis à désinfecter ses chambres d'hôtel l'année passée. Quant à l'équipe Jumbo de Primoz Roglic, cela fait déjà quatre années qu'elle les aseptise aussi, détaille Mathieu Heijboer, son directeur de la performance, à l'AFP.
L'obsession sanitaire dans le cyclisme découle directement de son format, selon lui. "Si tu manques un match de foot, tu peux jouer le suivant. Chez nous, si tu rates une étape, la course est finie pour toi", illustre Mathieu Heijboer.
Partant de ce constat incontestable, Jumbo mène la chasse aux microbes depuis quatre ans avec un de ses soigneurs, équipé d'un masque à gaz, de bottes en caoutchouc et d'un ciré jaune --assorti au maillot.
"Nous désinfectons les chambres à la bombe puis nous nous concentrons sur les endroits à risques: les toilettes, les poignées de porte, tout ce qui est beaucoup touché", détaille-t-il.
Avec le Covid-19, le dispositif est encore monté d'un cran: l'équipe a recours à une "machine spéciale pour nettoyer l'air" dans les chambres et salles de repas et le bus, révèle Mathieu Heijboer.
Une innovation développée par l'université de technologie d'Eindhoven pour capter les aérosols --particules en suspension dans l'air soupçonnées de transmettre le virus -- et exhibée fièrement par le patron de l'équipe Richard Plugge sur Twitter.
Pendant le Tour 2020, tous les coureurs seront logés dans des chambres individuelles. "Parce que s'il y a un cas positif, on en aurait perdu deux d'un coup", observe le directeur de performance de l'équipe néerlandaise.
Mais, même dans le monde d'avant, "un coursier qui tombait malade était tout de suite isolé. Quitte à ce que ce soit dans un autre hôtel si ce n'était pas possible dans le nôtre."
Pour limiter les contacts avec le monde extérieur, Ineos, Bora ou encore Total Direct Energie recouraient déjà à une salle à manger aménagée dans un camion.
Et Jumbo fournissait ses propres stylos à ses troupes: "Pour éviter de prendre celui d'un supporter pour les autographes, il y en avait dans le bus", rappelle Mathieu Heijboer.


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