-
Le bateau-musée Art Explora, l’Odyssée culturelle qui brise les frontières
-
Rabat à l’heure des 2èmes Assises des industries culturelles et créatives
-
Troisième Festival national des arts patrimoniaux à El Kelaâ des Sraghna
-
L’initiative "Years of Culture" dévoile le programme d’automne de l’année culturelle "Qatar-Maroc 2024"
« Nous sommes certains que Sijilmassa qui avait joué un rôle important dans l’histoire du Maroc, peut encore le faire de nos jours grâce à son potentiel patrimonial et du coup, elle est en mesure de contribuer au tourisme culturel et historique», souligne Mohamed Mrani Alaoui, auteur d’un livre intitulé Sijilmassa.
Plusieurs livres d’histoire attestent que Sijilmassa était une cité marchande pré-saharienne où faisaient halte les grandes caravanes apportant de Bilad el Sudan (Afrique subsaharienne actuelle) et notamment de l'Empire du Ghana, de la poudre d'or, ivoire, plumes d'autruche, et esclaves.
D’où le rôle de la société civile, souligné par le réalisateur Ameur Charqui, d’assumer ses responsabilités pour plaider en faveur d’une prise en considération des sites historiques, mais aussi du patrimoine oral en déperdition. Le réalisateur du documentaire «Murmures des cîmes» n’oublie pas de faire appel à la sagesse africaine et rappelle aux acteurs de la société civile qu’«un vieillard qui meurt est bien une bibliothèque qui brûle». Il serait donc indispensable de passer à l’action. Des projets de collecte de ce patrimoine ont déjà donné leurs fruits dans diverses provinces telles que Zagora, Errachidia, Tinghir … et il faut peut-être agir ailleurs. Collecter, compiler dans des ouvrages écrits, ensuite classer et enfin mettre ce produit à la disposition des différents chercheurs : anthropologues, sociologues, historiens, linguistes, entre autres. Ce fonds bibliothécaires concerne aussi bien les contes, la poésie, les légendes, que les proverbes. Imprégner les jeunes générations de leur histoire et de leur culture serait l’une des nobles missions.